Bons Baisers de la Triennale de Bruges 2015

Oubliez les calèches, les beffrois, les moules-frites, les chocolats… Rentrez dans la Bruges vibrante, moderne et surprenante.

La Triennale d’Art contemporain et d’Architecture de Bruges 2015 est finie! Le concept: imaginer ce que deviendrait cette petite ville historique si les 5 millions de visiteurs par an, décidaient d’y habiter. Ce qu’on en a retenu: un programme survolté pour les urbains que nous sommes, entre les canaux et le brouillard mystique de la Venise du Nord, des ateliers pour petits et moins petits, des installations d’art urbain interactives, des festivals de musique futuristes et puis un gros catalogue comme il se doit, super bien agencé entre présentation d’œuvres, entretiens d’artistes et réflexion sur l’urbanisation. Un must pour les férus de design et de l’ultra-contemporain que nous sommes!

Villes inachevées, villes imaginaires et ville visionnaire, voilà les trois piliers de la Triennale qui vous accompagnent à travers les rues et les galeries de la ville! S’y perdre, voilà la meilleure manière de tomber sur des perles comme ces cabanes en bois, Huts in Trees, étranges et très hautes perchées dans les arbres de la Cour du Béguinage. Frissons garantis par l’artiste japonais Tadashi Kawamata qui a choisi ce lieu, comme il l’avait fait dans les villes de New York, Berlin ou Paris.

Autre œuvre remarquable: Uber Capitalism de l’artiste autrichien Rainer Ganahl. Déjà le titre nous donne l’eau à la bouche et ce n’est pas peu dire, puisque l’œuvre a été entièrement sculptée en chocolat. Ce qui avait été succulent au début dégage une odeur nauséabonde de pourriture, futur du capitalisme.

Avec ses 14 installations en plein air, ses 3 salles d’exposition et ses 35 évènements provisoires, Bruges était en chantier, elle s’est redéfinie et a réinventé tout l’espace urbain, l’art et la société.

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