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BOLD #44

UN BOLD’AIR FRAIS

On a beau écrire tous les jours, il arrive que même en se pressant le cerveau pendant plusieurs heures, trois malheureux mots en sortent pour s’afficher sur la page blanche de notre fichier Word. Et pas forcément dans l’ordre le plus logique en plus. La pensée est là, quelque part paumée entre les deux hémisphères, meurtris par le froid, l’envie d’un burger, le manque de sommeil, l’envie d’une pizza, le manque d’inspiration, l’envie d’un beignet, ou le traumatisme qu’on a vécu depuis qu’on a vu la tête de Glenn exploser sous les coups de batte de Negan. Allez savoir. Alors on est bien content quand on tombe sur ce passage d’un mag’ qui résume exactement ce qui restait coincé entre une tranche de Margherita et de la confiture de fruits rouges.

C’est ce qui nous est arrivé en lisant le billet d’un de nos confrères sévissant dans la presse vidéoludique (JV Magazine), un certain Yann François, lequel relativisait l’importance de coller «au rythme infernal de l’immédiateté de l’information», d’autant plus lorsque l’on écrit pour un mensuel. C’est encore plus vrai dans notre cas, celui d’un bimestriel. Chez Bold, on a fait le choix voilà deux ans, depuis la nouvelle formule du mag’, de noter les albums et les films qu’on annonce. L’une des nouveautés de ce premier numéro de l’année, qui vous en réserve d’autres (on vous laisse fouiller et comparer avec le dernier numéro, c’est plus drôle), est qu’on a décidé d’étendre notre pratique aux séries et aux jeux vidéo.

L’expérience nous a cependant prouvé qu’il n’était pas toujours possible, compte tenu de nos délais, des dates de sortie ou de diffusion, et des détours que le facteur fait par la boulangerie (désolé, c’est juste pour filer la métaphore de la bouffe jusqu’au bout), de s’imprégner du produit et de traduire ça par un certain nombre de pictos. Du coup, on a légèrement revu notre système en créant ces petits thermomètres qui révèlent notre degré d’attente, quand mettre une note nous paraît inopportun. Quitte à jeter un coup d’œil dans le rétro s’il le faut. «Notre avis arrivera plus tard, certes, mais il aura les atouts et les bienfaits du temps de la réflexion et de l’analyse à froid» écrit notre confrère. Peut-être qu’on n’y parviendra pas toujours, mais c’est en tout cas notre volonté.

Raphaël Ferber

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