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QUE PENSER DE
FAST & FURIOUS 8?

Texte : Raphaël Ferber

Muscles, grosses voitures et nanas en string : souvent raillée par certains pour les clichés qu’elle véhicule, mais aussi adorée par d’autres pour les mêmes raisons, la licence Fast & Furious revient avec un huitième épisode, sorti en salle aujourd’hui. Que vaut-il? Nous avons sondé quelques cinéphiles au Luxembourg.

Vin-Diesel-Fast-Furious-8

A chacun son marathon: quelques heures avant sa sortie officielle au Luxembourg et de l’autre côté de la frontière, les fans des films Fast & Furious ont pu découvrir en avant-première le huitième épisode de la saga. C’était hier, lors d’une grosse soirée organisée par les cinémas Kinépolis au Kirchberg et à Belval avec, en préambule, la diffusion de Fast & Furious 7, histoire d’avoir sa bonne grosse ration de burns et de courses de voitures, entrecoupées de petites scènes d’amour et de drague. Sur le net, ce huitième épisode divise. Les détracteurs évoquent un divertissement sans génie, une saga en perte de vitesse, les autres, au contraire, vantent les scènes d’action efficaces, limite jouissives, et un scenario qui tient la route.

Pour ne pas trop spoiler, disons simplement que le film nous emmène de Cuba à New York, aux côtés de Dom (Vin Diesel), lequel part en vrille après avoir rencontré une mystérieuse anarchiste (Charlize Theron) en passe de déchaîner un chaos mondial. Evidemment, sa bande de potes va oeuvrer pour le ramener dans le droit chemin. Au Kinépolis de Belval, Lucas, qui suit la saga depuis ses débuts, appréhendait un peu ce nouvel épisode : “Je ne voyais pas trop ce qu’il pouvait apporter à la licence” mais au final, le jeune homme de 17 ans s’est dit agréablement surpris. “Je ne pensais pas qu’elle parviendrait à se renouveler comme ça. On n’est plus seulement dans l’action et les explosions, l’histoire est assez cool, il y a pas mal de twists… C’est aussi plus sanglant et plus trash que dans les autres épisodes.”

“On s’entendait rigoler pas mal de fois dans la salle”

Sorti de la même salle, où une grosse centaine d’amateurs de “F&F” étaient réunis jusqu’à 2h du matin (et plus encore dans la salle où le film était retransmis en allemand), Yanis, 22 ans, qui a “vu, revu et rerevu” chacun des films de la franchise, retient surtout le contraste occasionné par ce nouvel opus. “ça part vraiment dans le comique avec Jason Statham, on s’entendait rigoler pas mal de fois dans la salle, rapporte t-il. J’ai été très surpris par l’histoire, on ne s’attend pas du tout à ça, ça tient la route. Franchement, j’ai été très emballé, j’irai le revoir avec des potes une deuxième fois sans problème.”

Au final, on n’aura croisé aucun déçu. Jeanne, qui n’est pas forcément une grande connaisseuse de la franchise, s’est néanmoins laissée charmer elle-aussi. “L’histoire est plus authentique que ce à quoi on pourrait s’attendre, on s’éloigne un peu des clichés habituels”, juge t-elle, convaincu également par “les effets spéciaux et la bande son, qui restent dans la même veine des précédents épisodes.” Ce qu’elle retient, surtout, c’est ce zoom effectué sur Dom, personnage central de F&F. “Cette fois, il la joue solo alors qu’à la base, son équipe est très soudée. On est amené à douter de son rapport à sa famille car on ne voit presque que son côté sombre durant le film, dans la mesure où il se laisse entraîner par cette anarchiste qui sait jouer de ses faiblesses. J’ai vraiment eu envie de connaître la fin.”

Et si ce “F&F”, débarrassé aujourd’hui des clichés qui lui collaient aux basques à ses débuts, vous donnait envie de vous y intéresser ?