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Le Cider Ramborn passe en 33cl

Texte: Raphaël Ferber

Quoi de neuf cette année chez Ramborn? C’est précisément pour répondre à cette question et surtout pour te servir quelques verres que le premier producteur de Cider sera vendredi à l’Atelier, à Hollerich (à partir de 21h). L’occasion de voir de plus près une nouvelle bouteille de 33 cl, l’une des grandes nouveautés de la marque, laquelle dispose depuis mars dernier du label « Made in Luxembourg ». « Beaucoup de consommateurs nous la demandaient, explique Angie Sassel, du service vente et marketing. Ça se boit plus facilement, notamment lors d’événements. On la trouvera dans pas mal de bars du pays. » Aux Rotondes ou aux Rives de Clausen par exemple. Cette bouteille est également consignée. « On est les seuls à faire ça au Luxembourg et même en Europe. »

Le Cider Ramborn CM Blend est le produit phare du producteur, extrêmement rafraîchissant avec des arômes frais de pommes et des saveurs légèrement sucrées. Le deuxième produit est le Ramborn Somerset Blend, mélange du cidre luxembourgeois, délicat, aromatique et sec, au cidre anglais, qui ajoute un goût subtil et des tanins. Le dernier : le Ramborn Farmhouse, un cidre à l’ancienne, sec traditionnel, fabriqué en utilisant des méthodes modernes. Un trio qui se retrouve dans un nouveau package de trois bouteilles, distribué en grandes surfaces.

En tout cas, il y en a une que ce Cider inspire : la blogueuse Anne’s Kitchen avec qui le producteur s’est associé. Revenue vivre au Luxembourg depuis six mois, celle-ci va imaginer quatre recettes par an à base de Cider Ramborn.

 

Interview: Carlo Hein, « Ce n’était plus possible de laisser nos pommes pourrir »

Carlo Hein, l’un des initiateurs du projet (avec Gilles Dimmer et Gérard Bisenius), explique comment et pourquoi est né « Ramborn Cider Co ».

Comment vous est venue l’idée de créer « Ramborn Cider Co. » l’an dernier ?

Carlo Hein: L’activité avait presque disparu et on s’est dit que ce n’était plus possible de ne rien faire de nos vieux vergers, de laisser les pommes tomber et pourrir par terre. C’était du gâchis. Moi, j’ai toujours aimé le cidre. On travaille avec des vieux vergers, ça implique une vision à long terme et on collabore avec 80 agriculteurs.

Vos pommes sont-elles exclusivement récoltées sur le sol luxembourgeois ?

Pratiquement, à hauteur de 90% je dirais. Le reste est récolté dans des vergers très proches. Ce serait inacceptable pour nous d’aller les chercher très loin. Elles proviennent en majeure partie de la vallée de la Sûre –c’est là où il y a le plus de pommes au Luxembourg- et de la vallée de la Moselle. Il y a longtemps, on vendait ces pommes au marcher. La difficulté quand on veut vendre des pommes de variétés aussi anciennes, c’est qu’il faut les déclarer. Ce sont des pommes à haute-tige, les arbres atteignent une hauteur de 10 à 12 mètres.

Quelle est la spécificité de la pomme luxembourgeoise ?

Déjà, ce qu’il faut savoir, c’est qu’il y a 300 variétés de pommes au Luxembourg. On plante de nouveaux vergers mais on va devoir attendre 15 ans avant qu’ils en produisent. La plus représentative, pour nous, c’est la « Rambour » qui donne énormément de jus, qui est assez acide et qui est vraiment énorme !

 

Quelques chiffres

  • Il faut 2 kg de pommes pour produire 1 litre de cider
  • Entre 100 et 200 kg de pommes sont récoltées sur un pommier
  • Un pommier produira donc entre 50 et 100 litres de cidre