NIKA NOURINEJAD, «La robe doit rappeler la personnalité de la mariée»
Photo © Martin Condomines de Say Cheers
Nika Nourinejad est Canadienne, son associée Shohreh Karimzadeh, elle, est Française, toutes deux se sont lancées dans l’aventure Bliss Bridal il y a tout juste un an. En constatant un manque sur le marché luxembourgeois, elles se sont décidées à lancer leur commerce de robe de mariées et de soirées. Nika vient du marketing, Shohreh de l’immobilier, sans background spécifique dans le domaine du mariage, Bliss Bridal a été une étape, un challenge dans leur vie, et c’est à force de travail et de rencontres qu’elles ont acquis, petit à petit, l’expérience pour monter leur boutique, en apprenant chaque jour un peu plus…
- Nika, que représente Bliss Bridal pour vous?
L’idée était de lancer une boutique suite au manque qui existe ici au Luxembourg. On a sélectionné des créatrices à la mode, avec qui on voulait travailler pour créer notre panel de marques et notre gamme de robes de mariée et soirée. Nous voulions une boutique à la fois très centrale mais aussi garder un côté cosy car on sait que les futures mariées aiment à garder leur intimité.
- Que représente le mariage pour vous?
Le mariage est un nouveau chapitre dans la vie des gens. C’est pour cela que notre priorité est de mettre les gens à l’aise.
- Vous travaillez avec les créateurs et marques, Jenny Packham, YolanCris, Charlie Brear, Rosa Clarà, Rembo Styling, Lambert Créations, Fely Campo… A quoi reconnaît-on une grande griffe dans ce domaine?
Toutes les marques qu’on a décidé de choisir ont un côté unique. Jenny Packham est devenue très populaire il y a quelques années, en développant des robes plus légères, plus sobres, mêlant les styles. Tout comme l’anglaise Charlie Brear, qui crée des robes simples mais très chics. Dans un autre style, la marque espagnole YolanCris, développe des robes de style «bohémiennes» avec un savoir-faire artisanal singulier.
- Quelles sont les tendances aujourd’hui en terme de robe de mariée?
Le look bohème revient beaucoup, mais avec plus de souplesse dans les courbes. Ce que l’on remarque c’est que les femmes veulent vraiment oublier leur robe le soir de leur mariage. Elles veulent se sentir belles mais à l’aise. Il n’y a pas de véritable tendance de nos jours, tout dépend des créatrices, des affinités et envies de nos futures mariées.
- Quels conseils donneriez-vous à une future mariée dans le choix de sa ou ses tenues?
Il faut penser à sa robe au moins six mois à l’avance. Ensuite la robe doit rappeler leur personnalité, leurs formes et leur silhouette. Souvent les femmes viennent nous voir avec de nombreuses idées dans la tête, nous essayons de leur montrer que d’autres styles leur iraient bien mieux. Il faut savoir rester flexible face à ses choix.