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40 ans et pas une ride

Texte: Raphaël Ferber
Photos: Bella Napoli
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Le plus ancien resto italien de Luxembourg, la Bella Napoli, fête ses 40 ans. Et reste toujours fidèle à ses traditions, à la fois familiales et culinaires.

Qui ne connaît pas la Bella Napoli à Luxembourg lève le doigt. Personne ? C’est un peu normal. En 40 ans, ce resto italien situé près de la gare s’est construit une solide réputation autour de sa tradition culinaire en proposant des pâtes, des entremets, des pizzas et des glaces entièrement artisanales. Mais la maison est surtout connue pour sa tradition familiale. Créée en 1976 par Benito et Dlefina Balestri, qui ont ensuite collaboré avec Ettore Balestri avant de céder la gérance à Antonio Colapietro, elle est aujourd’hui tenue par Giancarlo Balestri (depuis une quinzaine d’années), fils des créateurs de cette maison familiale.

«Certains clients étaient enfants lorsqu’ils ont mis les pieds pour la première fois dans notre restaurant. Aujourd’hui, ce sont eux qui viennent avec leurs enfants» s’amuse Giancarlo Balestri, au milieu d’environ 300 invités venus fêter, très récemment, le 40e anniversaire du resto. Questions traditionnelles elles aussi : c’est quoi les clés du succès ? Comment vous différenciez-vous des autres ? «Quand on pense pizzeria, on pense « facilité ». Mais on oublie que ce sont deux cuisines : la pizza est une cuisine, la viande, les pâtes, en est une autre. Peut-être sous-estime-t-on un peu cela à Luxembourg», tente de répondre le gérant. «Le problème est que quand quelque chose marche bien, on le copie au lieu de trouver son style, son originalité, et de poser son empreinte. Moi, c’est vrai, j’ai pu suivre la trace de mes parents et prendre en main un restaurant déjà connu. En ce sens, c’était un peu plus facile. Mais ce n’est pas pour autant qu’on va se reposer sur nos lauriers. On essaie d’évoluer tout en restant ce qu’on est, en conservant une identité classique, qui fonctionne.»

Et ce dans un quartier «agité» qui souffre parfois encore de sa réputation, rue de Strasbourg. «On a fait des démarches et une association a été créée», assure Giancarlo Balestri. «Aujourd’hui, le quartier est beaucoup plus calme.» Et on y mange bien depuis longtemps.