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50 ans de Hard Rock pour Scorpions!

Texte Godefroy Gordet

Formé à Hanovre en 1965, le groupe de hard rock allemand Scorpions fête ses 50 ans en sortant un album qui se veut mythique, mais aussi en annonçant une tournée mondiale et un film (Forever and a Day, un docu’ réalisé par Katja von Garnier), tout ça, tout ça…

Oscillant depuis toujours entre le hard rock et le heavy, le groupe a connu de nombreux membres rassemblés autour de quelques inconditionnels que sont le guitariste Rudolf Schenker, le chanteur Klaus Meine et le guitariste Matthias Jabs, lui aussi, régulièrement sollicité. Connu pour leur hymne Rock You Like a Hurricane, le groupe connaît un succès immense dans les années 80-90 avec de nombreux singles comme No One Like You (1982), Send Me an Angel (1990) ou encore Wind of Change (1990)… Consacrés dans le Hall of Fame des artistes de musique, en 50 ans de carrière ils ont vendu 100 millions d’albums dans le monde et ne comptent pas s’arrêter là. Scorpions forever!

Return to Forever est sorti le 20 février dernier et semble déjà faire couler beaucoup d’encre. Après avoir annoncé leur retraite à la suite d’une tournée internationale en 2010, les Scorpions envoient un nouvel album qui tombe à pic pour leur 50 ans.

Alors, gros coup com’ ou véritable bijou rock? On ne saurait vraiment dire. “Return to Forever est composé à 50 % de choses datant des bonnes vieilles années 1980, et 50 % de vraies nouveautés.” explique Klaus Meine au Parisien. Le résultat est bon mais manque cruellement d’audace. Nous sommes bien dans les eighties, ça fait du bien, c’est vrai, malheureusement la qualité du son Scorpions nous devient presque banal. L’empreinte que le groupe a bel et bien laissé derrière lui est bien présente, et s’ils devaient s’arrêter définitivement la dessus (cette fois-ci) ce ne serait pas si mauvais après tout. On prend plaisir à découvrir ce nouvel album, qui malgré quelques “fausses notes” affiche plutôt un joli visage, marqué de nostalgie, mais tendrement familier. We built this House ou Gypsy Life qui conclut cet album, nous ont conquis tandis que la ballade ratée House of Cards tape à côté sans même nous effleurer. Les avis sont donc mitigés, tantôt bons, tantôt mauvais… Mais après tout qui sommes nous pour juger les papys du hard rock qui n’ont assurément plus rien à prouver!

Avec Return to Forever on revient en arrière. Un album passéiste qui nous embarque d’abord dans une belle nostalgie pour faiblir petit à petit. Quelques titres feront l’objet d’une seconde écoute, les autres nous donnent plus envie de faire tourner les vieux disques qui ont fait la légende.