Le collectif The End réinvestit la Kufa les 2 et 3 juillet pour la cinquième édition de son événement, qui semble bien voué à devenir culte dans le paysage créatif européen. Pour l’occasion, on est allé poser quelques questions à Annick Kieffer, Rick Tonizzo et Jeff Poitiers, qui ont fondé le projet en 2012…
Quelle est la vocation du collectif The Open End?
Il est tout simple: il consiste en une volonté commune de promouvoir la créativité et plus spécifiquement le design graphique au Luxembourg de manière nouvelle, festive et décomplexée à travers différents événements, dont The Open End à la Kulturfabrik d’Esch-sur-Alzette. Nous essayons de combiner plusieurs axes complémentaires: les arts visuels, la transmission de savoir via des conférences, la bonne musique, le gustatif, la convivialité… Le but est d’apporter un peu de nouveauté à notre échelle, tout en en profitant nous-même!
Pourquoi un tel nom?
Le premier event – que l’on avait organisé en 2012 à Luxembourg – coïncidait à l’époque avec la supposée «fin du monde» du calendrier Maya… Du coup, on avait trouvé ça à la fois sympa et un peu ironique, et on a tout simplement pris le nom de «This Is The End». Pour The Open End, on garde bien sûr le gimmick de cette pseudo fin, et le côté «open» sert en fait de fil rouge. Ou plus exactement, c’est l’absence de fil rouge qui fait office de fil rouge! En fait, on a voulu un événement très ouvert d’esprit, sans thématique précise comme dans d’autres conférences plus institutionnelles. The Open End, c’est un peu un bouillon de culture, un brainstorming géant sans contrainte ni prise de tête, le temps d’un week-end!
Vous avez tous des jobs à côté. Comment gère-t-on ces différentes casquettes?
Effectivement, tout le monde a un emploi du temps très chargé, surtout cette année! Mais c’est un projet auquel on croit vraiment, et tous nos partenaires sont d’un enthousiasme infaillible, alors c’est un plaisir de prendre un peu de notre temps libre pour organiser tout ça… Le fait qu’on soit assez complémentaires dans nos domaines d’expertise facilite aussi un peu la chose!
La programmation, les temps forts?
Les conférences évidemment, avec encore des intervenants passionnants, venant de la scène locale et internationale. Mais aussi le DJ set de Sascha Timplan et les concerts de Sun Glitters et de No Metal In This Battle – les concerts live étant une nouveauté 2016! Tout comme le dimanche et le Brunch Open End proposé par le Ratelach, tout fraîchement réouvert. L’occasion de venir découvrir l’expo différemment…
Votre coup de cœur de cette nouvelle édition?
C’est toujours difficile de donner un coup de cœur, car on n’invite que des gens dont on admire le travail ou l’approche, mais on doit avouer que l’on est vraiment ravis d’accueillir Radim Malinic de BRAND NU, une grosse, grosse pointure design qui vient tout spécialement de Londres pour The Open End!
The Open End, les 2 et 3 juillet à la Kulturfabrik, à Esch-sur-Alzette.