Beirut – No No No
11 septembre. Rock. 3/4
L’une des plus grandes réussites indé de ces 10 dernières années, Beirut manie avec style une palette hyper vaste entre, le post-rock, la pop, le tsigane oriental, la folk alternative et pourquoi pas même la lo-fi. On avait découvert le groupe américain fondé par le prodige Zach Condon, avec le titre Nantes clipé par la Blogothèque lors d’un «concert à emporter». En bref, Beirut c’est une voix et une forte tendance aux mélanges des genres. Signé chez Ba Da Bing!, en 2006, leur premier album éponyme tend vers une pop folk balkanique, jouant la vodka à la main. Un son déjanté qui exulte et traverse le monde et ne trouve de pareil depuis la création du groupe. No No No parle d’une période sombre de la vie de Zach Condon, un recueil de vie sur neuf morceaux qui colle parfaitement à l’univers de Beirut. On aura attendu quatre ans pour trouver un successeur à l’excellent The Rip Tide, avec cet album mélodieux et génial.