DAN BIANCALANA: «Mon péché? Le chocolat noir»
Photo : Romain Gamba (tableau de Sam Levy)
Pantalon en velours, gel et tatouage de dauphin: le bourgmestre de Dudelange, Dan Biancalana, se dévoile dans notre nouvelle interview décalée!
Quel a été ton pire look?
«Ça remonte à l’époque de l’Univ’ à Bruxelles, j’avais le style chemise à tout petits carreaux, pull en laine, pantalon en velours et sneakers. J’ai eu ma période gel. Mes cheveux bouclaient quand je les laissais pousser, alors je les plaquais en arrière. Aujourd’hui, mes cheveux ont moins de volume et j’ai découvert d’autres produits!»
Ton son du moment?
«C’est Worried About Ray, de The Hoosiers. Mais ça peut changer du jour au lendemain, ça dépend de ce que j’entends à la radio.»
On mange quoi chez toi?
«Italien, forcément! Des pâtes, du poisson, de la viande… Mais ce que j’adore vraiment, ce sont les fromages italiens: le parmesan, le pecorino… Comme souvent avec cette cuisine, ça peut être très simple mais développer un goût qui explose en bouche.»
Ton prochain tatouage?
(Il rit) «J’ai toujours voulu me faire un dauphin dans le dos quand j’étais ado et que je pratiquais la natation, au club de Dudelange. C’est le côté «poisson dans l’eau» qui me plaît. C’est une idée que j’ai encore en tête mais est-ce que je vais me décider un jour, ça…»
Plutôt expo, théâtre ou danse contemporaine?
«Plutôt expo et art contemporain. On a deux galeries ici (ndlr: Nei Liicht et Dominique Lang) qui mettent en avant les œuvres d’artistes confirmés et en devenir, et je m’y rends assez souvent. Sinon, j’aime le cabaret politique aussi, quand ça pose un regard critique sur la situation actuelle.»
The place to be?
«Le Vagabond, un chouette bar qui a ouvert ici depuis un an. C’est assez branché, relax et intergénérationnel.»
«J’ai vu tous les Hunger Games et la conclusion
m’a laissé sur ma faim d’ailleurs»
Ton dernier binge watching?
«C’était The Blacklist avec James Spader, un acteur que j’aime bien. Et Life aussi, avec Damian Lewis, que j’ai regardé presqu’entièrement. J’étais très accroc à The Blacklist puis j’ai fini par décrocher. J’aimerais bien en voir d’autres mais mon emploi du temps est vraiment très chargé.»
Ton lieu de vacances idéal?
««Bella Italia!» La région des Abruzzes, des Pouilles, la Sicile, la Sardaigne… C’est magnifique. Mais ces deux dernières années, on découvre des villes françaises, comme Nantes. J’ai adoré, c’est très dynamique au niveau culturel, très jeune et j’ai été agréablement surpris par les quais et le port que la ville a métamorphosés. Je m’en suis inspiré pour revaloriser notre friche de l’ARBED. Bordeaux est plus classique. On (ndlr : avec sa femme) réfléchit à retourner dans l’ouest de la France.»
Hunger Games ou 50 Nuances de Grey?
«J’ai vu tous les Hunger Games et la conclusion m’a laissé sur ma faim d’ailleurs. Sinon, j’ai un penchant pour le film néo noir du genre Usual Suspects. 50 nuances de Grey? Je suis moins fan!»
Champagne ou pression?
«Les deux, en fonction du contexte et de mon envie. Un bon verre de rouge ou de rhum, c’est parfait aussi. J’ai même récemment découvert un crémant portugais brut très intéressant.»
Ton dernier péché?
«Ma dernière barre de chocolat noir. J’en mange presque tous les jours, j’ai du mal à me fixer des limites.»
A quoi tu joues?
«Au jeu de la politique! Chacun est dans sa position, sa réflexion, ça donne des débats animés et intéressants.»
T’as quoi en tête ces temps-ci?
«Tous les projets entamés à Dudelange et que je veux mener à leur terme pour continuer à dynamiser la ville: le «shared space», les nouveaux commerces qui vont s’installer au centre et les clubs sportifs que je continue de soutenir car ce sont des ambassadeurs pour la ville.»