Biolay ne voulait plus partir!
Près de trois heures de show: Benjamin Biolay, venu présenter son dixième album Palermo Hollywood, a livré un concert assez dingue, mardi soir, à la Rockhal.
«Envoûtant», «magnifique», «une soirée unique»: Rose est ressortie ravie de ce qui s’est avéré être un vrai marathon musical livré par Benjamin Biolay, mardi soir, à la Rockhal. «Il a même joué La Superbe en rappel, c’est exactement ce que je voulais!» jubile la jeune femme de 28 ans, pas forcément fan de la première heure mais « admirative du talent » du chanteur français, dont elle a adoré le dernier album, Palermo Hollywood. Pour elle, c’était d’ailleurs une première. «Il s’est d’abord fait un peu désirer. Ses musiciens sont entrés un à un…et puis ça a été à son tour ! Cheveux gominés, chemise noire, il était sobre. De suite, il nous a emmené à Palermo Hollywood. Ça valait le coup d’attendre», raconte t-elle, transportée par le talent du chanteur et… du musicien, passant aussi bien de la trompette au piano «sur lequel un verre de vin rouge trônait».
«Une voix rauque ensorcelante et une complicité
avec ses musiciens qui fait plaisir à voir!»
Pauline, 25 ans, est sortie de ce live assez dingue à peu près dans le même état. «Le concert a été tout aussi surprenant de par sa durée –trois heures de partage d’énergie en continu- que par son dynamisme et son éclectisme!» rapporte t-elle. «Benjamin Biolay nous a tenu en haleine en alternant des morceaux définitivement rock avec des rythmes aux accents argentins des plus atypiques! C’était une jolie manière pour nous de découvrir l’artiste habituellement calme et réservé sous un œil nouveau: une présence scénique affirmée, une interprétation des chansons uniques et revues pour l’occasion.»
«On est passé par toute une série d’émotions, de couleurs, d’odeurs, d’histoires, achève Rose. Le temps est passé sans que l’on s’en aperçoive, on peut dire qu’il donne vraiment de sa personne.» Chapeau, monsieur Biolay.