Les chaussures de l’héroïne du Magicien d’Oz enfin retrouvées
Elles avaient mystérieusement disparu il y a 13 ans d’un musée du Minnesota: les pimpantes chaussures rouges portées par Judy Garland dans “Le Magicien d’Oz” ont réapparu, presque par magie.
Ce sont sans doute les chaussures les plus célèbres du cinéma américain. En frappant trois fois leurs talons, Dorothy, la jeune héroïne du grand classique de 1939, réalise son voeu le plus cher: rentrer chez elle au Kansas.
Mais c’est dans le Minnesota, un peu plus au nord, que l’une des paires utilisées sur le tournage du film s’était volatilisée de son écrin de verre au musée Judy Garland de Grand Rapids –la ville natale de l’actrice– au beau milieu d’une nuit de 2005.
Une récompense d’un million de dollars avait été promise à quiconque permettrait de les retrouver. Mais leur sort demeurait un mystère jusqu’à ce que la police fédérale américaine (FBI) annonce mardi les avoir retrouvées, visiblement en bon état, à l’issue d’une longue enquête.
“C’est incroyable! Nous pensions qu’elles étaient perdues à jamais”, a confié à l’AFP une représentante du musée Judy Garland, Sue Plagemann.
Accrochées au mur d’un restaurant de bord de route ou jetées dans une mine de minerai de fer… La police locale, pas vraiment aidée par les nombreuses répliques en circulation, affirme avoir suivi sans succès de nombreuses pistes au fil des années.
L’enquête a rebondi l’an dernier lorsqu’un individu a tenté d’escroquer la compagnie d’assurance dépositaire du droit de propriété sur les escarpins. Elle a abouti douze mois plus tard à Minneapolis, au cours d’une opération menée par des agents infiltrés du FBI.
“Ce n’est pas terminé. Il reste encore beaucoup de travail à faire”, ont communiqué mardi les autorités, appelant à toute information permettant d’identifier l’ensemble des coupables.
Au moins trois autres paires indentiques portées par Judy Garland dans “Le Magicien d’Oz” existent toujours.
L’une d’elles est exposée au musée national d’histoire américaine de Washington, qui a levé en 2016 plus de 300.000 dollars, grâce à une campagne de financement participatif, afin de leur redonner leur éclat d’origine.