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Concert : les Svinkels retournent la BAM !

Vendredi 15 octobre, à la BAM à Metz, c’était le Svink Papa, tu sais, les Beastie français. Avec mon gang de vieux, on avait décidé de faire honneur au retour des Svinkels et de foncer « Droit dans le mur », référence houblonnée à leur tube sorti sur l’album Dirty Centre en 2008. Depuis, rien de bien ouf de la part de notre trio de rappeurs préférés, si ce n’est les projets solos « Dans Mon Slip » 1 et 2 et « Prince De La Vigne » du frontman Gérard Baste.

Train depuis Luxembourg avec quelques bières dans la besace, une demi-heure de retard syndical (parait que c’est un classico pour ceux qui font la route tous les jours). Arrivé à Metz à 18h45, le temps de courir à La Face Cachée pour pécho le skeud des Oi Boys (officiellement mon album préféré de 2021), signé d’ailleurs sur le label du shop.  

Puis rendez-vous en courant au Vivian’s, Place St Louis. C’est l’anniversaire d’un frère, ma vieille bande est là, attablée devant des pintes à trois euros avec… DJ Pone et Nikus Pokus. Mes potes ont capté deux des Svinks, perdus en ville, à la recherche d’un apéro cool. On taille le bout de gras avec nos héros et on essaie de pas trop faire les fans. On parle de Rechute, leur dernier skeud sorti y’a moins de deux mois dans les bacs. Il fait beau, les terrasses sont blindées et ça hume le moral du vendredi à plein pif. On s’en frotte les mano.

On loupe évidemment Bobine de Cuivre, la première partie du concert. Dommage, ce jeune premier à lunettes qui braille de la trap sur des beats gabber nous aurait bien fait plaisir. Dans la salle de Borny, le public est disparate, max 400 personnes, surtout des quadras divorcés en Air Max, tous acquis à la cause des délires éthyliques du groupe. On s’agglutine au bar, on salue les amis et on enchaîne les tournées jusqu’à l’arrivée des Svinkels sur scène. Et là, les gars nous régalent avec leurs plus gros hits mêlés aux nouveaux titres qui passent très bien en live. Alors on hurle les paroles avec eux et on pogote comme des punks à clébards, même sur du 90 bpm. Et surtout, on attend « Réveille Le Punk », leur tube ultime. On donne tout ce qu’on a et pour le reste, trop de souvenirs flous pas glorieux pour continuer cette review, mais vous avez évidemment saisi l’ambiance de ce concert d’anthologie.