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Une dose de Kodaline

Texte : Thibaut André
Photos : Carl NEYROUD / Deadly Sexy Carl
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La team musicale de Bold Magazine était sous médication ce vendredi soir dans l’antre de l’Atelier. Rassurez-vous, outre l’état grippal de Carl le photographe, il n’était pas question pour nous  de succomber aux paradis artificiels. Notre came, c’est la musique et rien d’autre. Alors on a pris pour vous une dose de Kodaline. On vous raconte.

Fraîchement descendus de leurs terres irlandaises, les quatre garçons sont venus distiller leur pop acidulée lors d’un set de plus d’une heure et quart sur le sol luxembourgeois. Avec plus de six années d’existence et trois albums au compteur (le petit dernier « Politics of Living » est sorti en 2018), le quatuor évolue dans la douceur éthérée des balades mélancoliques et pop songs rythmées façon Coldplay ou encore Snow Patrol. Certains de leurs titres ont d’ailleurs déjà été sélectionnés pour des films et séries.

Après une première partie impressionnante assurée par l’artiste Ryan McMullan en formule solo, le groupe monte sur scène sur le coup de vingt-et-une heures. D’emblée, tout est parfaitement en place. La voix délivre tout son spectre sonore avec une aisance déconcertante tandis que les chœurs sont à l’unisson. L’exécution instrumentale se fait sans fausse note et le public tombe dans les bras du chanteur qui semblent faire chavirer les cœurs des jeunes femmes présentes pour l’occasion. Certaines n’hésitent d’ailleurs  pas à démontrer leur parfaite connaissance des paroles des chansons. Une cure de Kodaline semble donner la fièvre. C’est grave, docteur ?

Bref, ça roule et ça déroule sur le bitume, pardon les planches, de l’Atelier. La salle est comble et le public conquis. La musique possède ce côté viral dont on peut abuser sans craindre une attaque.

Si l’on doit se faire l’avocat du diable, dans son registre musical, Kodaline doit encore se démarquer de ses influences et démontrer que le groupe possède un talent de composition plus personnel. Les quatre membres en ont la capacité. C’est à eux de nous le démontrer.

Le rappel se fait en deux titres avec bien sûr l’imparable « All I Want », mélancolique et craquant à souhait. Le final se verra ensuite gratifier d’une séance de dédicaces au stand de merchandising  par deux membres du groupe, le chanteur Steve Garrigan se reposant dans la loge. Les mines réjouies des demoiselles venues en masse semblent confirmer que ce fut une bonne soirée.

Set list :

Galerie complète :  ici