Editors à la Rockhal : un départ en douceur avant un final olympique

La formation de Birmingham est venue défendre son sixième opus intitulé Violence et sorti le 9 mars dernier. Environ deux mille personnes ont bravé le froid pour le show. Pour rappel, le concert était programmé à l’Atelier à l’origine, mais il a ensuite été déplacé à la Rockhal.

Le groupe monte sur scène sur le coup de 21h et entame le set avec le single Hallelujah (so low). Le son n’est pas au point : il y a beaucoup trop de reverb. L’on sent le public réservé ; et l’attitude froide du groupe ne réchauffe pas l’atmosphère de prime abord.
Il faudra attendre plus de trois quarts d’heure pour que la balance sonore soit à l’équilibre et c’est sur l’imparable Munich que le set décolle. Le temps a tourné selon le baromètre, changement de ton pour un concert un peu poussif au départ.

Dès lors, la magie s’opère et le public s’emballe. Les musiciens affichent un regard confiant et le charismatique chanteur Tom Smith commence à se lâcher. L’atmosphère en devient particulièrement chaleureuse. Le public communie avec le groupe et se met à bouger à l’unisson sur les refrains. Pour conclure, la formation nous gratifie de quatre morceaux acoustiques intimistes que le public accompagne. Ca respire le détente et la bonne humeur au vu des mines réjouies et des cris d’approbation, sans oublier le tonnerre d’applaudissements. Ça fait du bien. Vraiment.

A la réflexion, La locomotive Editors s’avère être un diesel : lente à démarrer mais, une fois sur les rails, plus rien ne l’arrête. Le final fut olympique et triomphant. C’est sur une note très positive que nous quittons les lieux.