La Gaichel démarre la belle saison en beauté
Nouveau chef et bonnes nouvelles, le Domaine de la Gaichel démarre la belle saison en beauté.
Au Domaine la Gaichel, on aime les histoires qui durent. Voilà 25 ans – et trois générations – que le chef Claude Lampson officiait en cuisine. Lorsqu’il décide de poser ses couteaux, naturellement, celui qui fut son second pendant plus d’une décennie décide de lui succéder. Il incombe donc désormais à Philippe Dugast de séduire les papilles des habitués des lieux.
Car plus que n’importe quel autre restaurant du pays, La Gaichel, à l’abri de son écrin de verdure à la frontière belge, a des atours de résidence secondaire où l’on vient et l’on revient. Comprenez un endroit où l’on se sent à la fois dépaysé et loin de la capitale et un peu comme à la maison, tant l’accueil et le cadres sont chaleureux. Et même davantage, même, car depuis plus d’un siècle, le domaine de la famille Gaul côtoie les cimes. Et les cieux (une étoile au Guide Michelin, ndlr.). Comme quoi, le luxe sait se faire charmant et discret. D’autant que la famille Gaul n’est pas prête de s’arrêter en si bon chemin : le Domaine de la Gaichel est le premier établissement luxembourgeois à rejoindre La Chaîne des Collectionneurs (anciennement Hôtels et Châteaux collections, ndlr.) créée par Alain Ducasse.
Une nouvelle génération audacieuse aux commandes
Céline Guilou-Gaul – sixième femme de le famille à la tête des lieux (elle a repris la direction du Domaine avec son époux Erwan Guilou en 2014, ndlr.) – ne concevait pas autrement l’avenir qu’avec Philippe à la tête de sa brigade. Il faut dire que le chef quadra et le couple ont fait leur entrée au Domaine en même temps. C’est donc une longue histoire qui s’est tissée entre eux, et, surtout, Céline, Erwan et Philippe partagent la même vision de leur métier. Une philosophie qui oscille entre respect des traditions, amour des produits et souffle contemporain. Mettre les petits plats dans les grands, ok ; s’embarrasser des conventions, très peu pour cette nouvelle génération qui a su combiner luxe, savoir-faire et décontraction.
« Le cadre inspire beaucoup ma cuisine, et notamment la nature omniprésente tout autour du Domaine », confie-t-il en préambule au repas qu’il a élaboré pour nous faire découvrir sa cuisine. Des paroles qui prennent tout leur sens quand il explique avoir fumé le bœuf avec des pommes de pin du jardin. Si le terroir et ses traditions l’inspirent, il n’hésite pas, pour autant, à sortir des sentiers battus. Associer le homard, le boudin noir et le kiwi n’effraie pas le chef qui en fait une bouchée, surprenante, mais franchement excellente. Mais si sa carte fait réellement preuve d’inventivité, il privilégie la simplicité. « Je n’aime pas les plats qui associent trop de saveurs différentes. Je veux que ma cuisine mette en valeur les produits de saison. »
Aussi, afin de satisfaire sa curiosité gustative, c’est du côté des techniques de préparation et de cuisson que son audace prend forme : le bœuf angus est séché par ses soins ; les poissons et viandes sont cuits à basse température ou grillés au charbon japonais…
La Chalet de La Kreuzerbuch se met à l’heure d’été
Mais les nouveautés ne concernent pas que l’Auberge et ses restaurants. La famille Gaul jouit en effet d’une seconde adresse, à quelques kilomètres du Domaine, le Chalet de la Kreuzerbuch. Très prisé l’hiver pour ses spécialités fromagères, le Chalet a pourtant plus d’un atout dans son sac. L’été donnera en effet la possibilité de profiter du soleil sur sa très belle (et toute nouvelle) terrasse, en pleine nature, tandis que la carte s’allégera : exit les raclettes et autres fondues gargantuesques ! Tartines, salades XXL et viandes grillées leur feront un peu d’ombre durant la belle saison. D’autant que le chalet étant ouvert en non-stop de 12h à 21h, il est tout à fait indiqué pour une halte gourmande bien méritée après une promenade dans la forêt environnante !
Domaine de La Gaichel, L-8469 Eischen, Tél. : 39 01 29, www.lagaichel.lu