Regarder la vidéo en entier
Accéder directement au site
BOLD Magazine BOLD Magazine

HUIT TITRES A OFFRIR POUR NOEL

Texte: Raphaël Ferber

Mix de coups de cœur, de blockbusters et d’un peu de mauvaise foi, voici (dans le désordre) notre sélection de jeux vidéo de l’année à quelques jours du grand déballage des cadeaux.

ODIN SPHERE : LEIFTHRASIR
Vanillaware est un studio japonais qui nous pond un jeu de rôle tous les trois ans, même pas en 3D et pas toujours traduit en français. Mais on craque à chaque fois. Comme Google est votre ami, on vous laisse taper «Muramasa» ou «Dragon’s Crown» pour comprendre pourquoi. Comme eux, Odin Sphere Leifthrasir, remake du titre sorti il y a dix ans sur la vieille Playstation 2, est de ses jeux en 2D qui ressemblent à des tableaux peints à l’aquarelle et rien que pour ça, on a envie de vous dire de l’acheter. Un délice pour les yeux et aussi pour les oreilles.
Sur PS4 (Atlus/Vanillaware, 50 euros environ)

 

THE LAST GUARDIAN
Les jeux vidéo sont violents ? The Last Guardian démonte ce stéréotype à lui tout seul. Ce titre empreint de poésie se concentre sur les liens que tissent un garçon et une créature mystérieuse mi-félin, mi-oiseau depuis leur rencontre dans les ruines d’une cité ancienne. Ici, c’est l’émotion qui domine tout, à tel point que l’on apprend à jouer et à regarder ce jeu autrement que comme une oeuvre purement technique. Au passage, on vous en parlera un peu plus longuement dans Bold 44.
Sur PS4 (Sony, 55 euros environ)

 

DRAGON QUEST BUILDERS
Oui oui, on sait : on dirait un jeu pour enfants, avec cette petite bouille mignonette du héros et toutes ces couleurs vives. Un conseil, ne sortez pas ça à un fan des Dragon Quest sauf si vous êtes prêts à entendre pourquoi c’est bien plus que cela. Jeu de rôle le plus populaire au Japon, Dragon Quest a fêté ses 30 ans cette année avec, notamment, ce spin-off « addictif » à la sauce « Minecraft » : ici, on casse des briques, on collecte des objets et on rebâtit des villes pour ramener la lumière sur un monde plongé dans les ténèbres. Ce n’est pas si dur d’être un héros finalement.
Sur PS4, PS3, PS Vita (Square Enix, 50 euros environs)

 

DISHONORED 2
D’un point de vue artistique, c’est l’un des plus beaux jeux de l’année. Dishonored 2 vous met la même claque qu’un Uncharted 4, dont on vous parle ci-dessous. On retrouve Corvo, qu’on dirigeait déjà dans le premier épisode, et l’Impératrice Emily, qui a pris la succession de sa mère défunte. Sauf que celle-ci se voit dépossédée de son pouvoir par cette cinglée de Delilah, une sorcière experte en magie noire qui s’est emparée de son trône. Il faudrait des lignes et des lignes pour dépeindre le riche univers –sans pitié- créé par Arkane Studio, le mieux est encore d’y jouer.
Sur PS4, Xbox One, PC (Arkane Studios/Bethesda Softworks, environ 50 euros)

 

DEUS EX: MANKIND DIVIDED
Sortie à la fin de l’été, Mankind Divided est la suite de Human Revolution, lequel mettait en scène une catastrophe mondiale surgissant en 2027, provoquée notamment par la perte de contrôle des humains « augmentés », ces humains bénéficiant des progrès de la technologie. Nous sommes deux ans plus tard, toujours dans la peau d’Adam Jensen, un agent secret « augmenté », et la société est désormais divisée en deux, plongée en pleine crise humanitaire. Un jeu en tout point remarquable, tant au niveau de son écriture, de la cohérence de son univers cyberpunk, que du plaisir qu’on éprouve manette en main.
Sur PS4, Xbox One et PC (Square Enix, environ 50 euros)

 

FINAL FANTASY XV
Ça faisait mille ans qu’on voyait ce boys band à longueur de trailers réchauffés, à tel point que l’on a aujourd’hui du mal à croire qu’on joue bien à Final Fantasy XV. On pourrait vous pitcher le scenario (en gros, le prince Noctis et ses compagnons, qui, en vrai, ne forment pas un boys band –ils aiment juste le cuir-, cherchent à reconquérir le trône du royaume, en combattant Niflheim, le méchant), mais serait long et, comme d’hab’ avec les « FF », on ne capte pas la moitié. Ce qu’on peut vous dire, même si tout n’est pas parfait, c’est qu’on a aimé la dimension tactique des combats, on a bavé devant certains panoramas et on est assez conquis par la bande son.
Sur PS4, Xbox One (Square Enix, environ 50 euros)

 

UNCHARTED 4: A THIEF’S END
C’est une réflexion d’enfant gâté : à force d’en prendre plein les yeux, on s’habitue à ce que nous sert Naughty Dog. On a traversé ce quatrième épisode des aventures de Nathan Drake en trois soirs, à la recherche d’un nouveau trésor, porté par le scenario et les cinématiques si belles qu’on a parfois davantage eu envie de sortir le paquet de pop-corn que de continuer à jouer. Manette en main, difficile d’être dépaysés pour peu que l’on ait goûté à la trilogie. Ne vous y trompez pas : Uncharted 4 est une valeur sûre de l’année 2016.
Sur PS4 (Naughty Dog, environ 45 euros)

 

FIFA 17
On a surtout accroché à la vraie nouveauté de cette énième version du jeu de foot : son mode « L’aventure », à la NBA 2K (le jeu de basket référence sur console) nous plonge dans la jeunesse d’Alex Hunter, nouvel espoir du championnat anglais. L’histoire, qui se déroule sur fond de rivalité avec son meilleur pote, nous fait vivre les difficultés d’un jeunot qui essaie de percer dans le milieu, jusqu’à ce que son talent se révèle aux yeux de tous. Certes, c’est souvent prévisible, mais au moins on nous sert autre chose qu’un millième réajustement de la jouabilité.
Sur PS4, Xbox One, PC (EA Sports, 45 euros environs)