Junco, nouveau cocon gourmand du Kirchberg

Exit le N’Bistro, place au très joli Junco au sein du Novotel Kirchberg. En jouant sur un nouveau cadre aussi réussi que chaleureux, une cuisine aux accents portuguais et sur une approche lifestyle dans un quartier qui se réveille, l’établissement fait mouche et plaisir…
Personne ou presque ne se disait récemment : « Allons donc manger au Novotel Kirchebrg ! » ; mais cela risque bien de changer et pas qu’un peu ! En effet, cette y est inauguré Junco, nouveau restaurant assez bluffant tant dans l’atmosphère que dans l’assiette et le verre. Avec quelques atouts en poche, il ne serait pas étonnant que « le roseau » (en portuguais) devienne vite un rendez-vous gourmand dans le quartier – quartier qui, après quelques années de vache maigre et une éclosion en demi-teinte du centre Infinity tout proche, semble enfin se réveiller un peu de sa torpeur. C’est d’ailleurs cette dynamique qui sert de premier argument au groupe Anama (qui exploite les établissement Accor du coin) comme ligne de base pour lancer Junco : une vie de quartier réelle, avec commerces à proximité et émulation locale autour des différenges enseignes du groupe – le branché Mama Shelter et le Sofitel Europe avec ses deux restaurants De Feierwon et Radici, plus discrets.


La réalisation du nouveau décor a été confié à l’architecte d’intérieur Stéphanie Cayet et joue habilement sur les codes méditérannéens pour un rendu très agréable, chaleureux et enveloppant. Lorsqu’on s’y est installés ce mardi 8 octobre à l’occasion du déjeuner de presse organisé par le directeur des lieux Bram Maes, on a oublié très vite où l’on était et on s’est laissé facilement porter l’atmosphère du Junco – un très bon signe qui en fait déjà – à ce niveau – une destination avec une identité propre. L’endroit est portant vaste, avec plusieurs salles permettant de privatiser telle ou telle partie, des alcoves très tentantes et 135 couverts, doublés lors des beaux jours grâce à la très grande terrasse, elle aussi bénéficiant d’un grand coup de frais en matière d’ameublement.



Mais on le sait, au final, c’est quand même dans l’assiette (et le verre) que tout se joue. Et comme pour le nom du restaurant, c’est le Portugal qui s’invite clairement sur la carte pan-méditéranéenne du chef Alexis Julien (ancien du Cercle Munster notamment) qui joue, entre autres, sur la partage avec du humus, du carpaccio de betterave et son labneh ou encore de très bonnes croquettes de bacalhau parfaites pour un apéro gourmand. Le reste du menu est court mais plutôt efficace, avec des classiques with a twist comme la salade César Piri-Piri, le risotto de fregola sarda à la courge fumée ou encore le poulpe grillé accompagné de haricots rouges façon feijoada… Les plats signatures présentés avec enthousiasme sont à la hauteur de ce dernier : le ceviche de dorade passion/kiwi bien réussi ravira autant les amateurs que les feeds instagram et le paleron de bœuf cuit en basse température est clairement notre coup de cœur de la dégustation, sans oublier le cabillaud en croute de maïs qu’on a assez hâte de goûter lors d’une prochaine visite.


Car oui, on retournera clairement au Junco, qui – en plus de tous ces bons points – propose également une carte de vins faisant la part belle à de bons crus venu du Douro ou d’Alentejo, proposés comme pour les plats à des tarifs honnêtes. L’établissement joue enfin volontiers la carte cocktails/mocktails, avec de l’idée mais aussi un tantinet trop de sucre, mais rien de bien grave. En bref, on vous le disait dans l’intro : tout ça fait bien plaisir !


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