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Kurt Vile : l’été avant l’heure à l’Atelier

Texte : Pamela Mango
Photos : Carl Neyroud / Deadly Sexy Carl
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Tout droit sorti des seventies, avec ses longs cheveux frisés, sa chemise à carreaux et ses vans Old Skool, Kurt Vile (que vous avez pu voir dans le dernier line-up de The War On Drugs, ndlr.) accompagné de ses Violators, est venu présenter Bottle It In, son tout dernier album sorti en octobre 2018 sous le label Matador Records.

Jeudi 28 mai au soir, nous étions 300 à encourager le Philadelphien à l’Atelier. Si nous aurions pu être déçus par le nombre de participants, au final, nous nous sommes sentis plutôt chanceux de ne pas avoir loupé l’occasion de voir le prodige sur scène.

S’il y a bien un artiste que nous avions hâte de voir sur scène, c’est Kurt Vile. Avec son univers bien à lui, sa manière si personnelle d’évoquer les affres de la vie tout en conservant une certaine légèreté. Il est 21h15 quand le groupe arrive sur une scène, en toute simplicité. Point de fioritures, seulement quelques amplis et les instruments ; nous n’en voulions pas plus.

Et c’est sur la très fraîche Loading Zones, extraite du dernier album que la soirée démarre. Tout en douceur, nous nous laissons vite transporter par les doux accords de Kurt et sa belle Guild Starfire. D’ailleurs, Kurt changera de guitare presque’ à chaque chanson, éléctrique, éléctro acoustique, allant même jusqu’à jouer du banjo pour interpréter I’m an Outlaw. Deux des Violators eux, jongleront entre la basse, la guitare et le clavier.

C’est une soirée aux saveurs d’été, comme si nous étions assis autour d’un feu sous les étoiles après un beau road trip.

La setlist est belle, et nous avons plus particulièrement aimé les interprétations de Bassackwards et Cold Was the Wind, autant que le moment où Kurt, seul sur scène, a interprété Runners Up, laissant la salle subjuguée et émerveillée.

Après un rappel au cours duquel nous avons eu le bonheur d’entendre la tant attendue Pretty Pimpin, c’est le cœur serré que nous devons dire au revoir à Kurt Vile and the Violators.