La Casino Luxembourg ouvre l’Art Week avec Spark Epoch
Dans le cadre de la très attendue Luxembourg Art Week, le Casino Luxembourg organise une des soirées pluridisciplinaires pointues dont elle a le secret avec Spark Epoch, où les amateurs d’art et autres oiseaux de nuit pourront assister à deux performances amitieuses…
La promesse du Casino Luxembourg pour sa « soirée Art Week » de ce vendredi 22 novembre est pour le moins très attirante : « Spark Epoch : une soirée d’expériences intenses traversant diverses lignes temporelles, récits et histoires. Cet évènement tisse des réflexions sur les messages qui façonnent notre perception de la réalité et du monde dans son ensemble. Des mythes à la culture pop, une passerelle est dressée, animant une convergence entre notre conception du passé et les éléments qui stimule notre imagination pour l’avenir. Ainsi, des histoires passées, présentes et futures s’entrelacent lors d’une soirée de performances ». Un événement grand public gratuit au sein de l’institution du centre-ville, proposé de 21h à 02h, qui implique naturellement des invités de choix…
« Les pratiques éclectiques d’Ásta Fanney, d’Esben Weile Kjær, de Mun Sing et du collectif galR (Nani Xtra & 6iozinho) forment la trame de Spark Epoch, offrant une exploration dynamique du temps, de la culture et de l’expérience humaine. Leurs œuvres, à la croisée de multiples disciplines et thématiques, articulent une réflexion profonde sur l’existence contemporaine », explique ainsi le Casino sur la page de l’événement – qui bénéficiera de vestes audio tactiles destinées aux personnes malentendantes, grâce à un partenariat avec Solidarität mit Hörgeschädigten a.s.b.l.
Deux performances seront proposées au public :
Esben Weile Kjær : Hardcore Freedom Revisited
À travers une combinaison d’architecture, de rythmes électroniques, de jeux de lumière, de textiles, de vidéos et de performances, Esben Weile Kjær examine sa propre génération, les millennials, en s’intéressant à ses récits liés à la jeunesse, à la liberté et à la culture populaire, tout en portant un regard à la fois curieux et critique sur ses idéaux.
Sur scène, l’artiste crée un espace hybride pour dix performeur·euse·s, qui trouble les frontières entre boîte de nuit (avec sa bande-son frénétique allant des premières heures de la techno de Détroit à l’EDM pop actuelle), institution artistique, scène et boutique de mode. Une version en néon de la Fée Clochette du film Peter Pan de Disney (1953) est accrochée au mur, son reflet sur le sol évoquant la scène emblématique où, se regardant dans le miroir, le personnage prend « conscience » de son corps.
Tout en faisant référence à des épisodes de la culture populaire dans ce qu’elle a de plus aléatoire et chaotique, Hardcore Freedom explore le potentiel anarchiste des célébrations, de la fête et des sous-cultures.
Ásta Fanney : Babel Nebula
Ásta Fanney nous invite à pénétrer un monde où mythe et futurisme se rencontrent. Sa performance interroge le pouvoir de la voix humaine et son rôle dans la construction de notre compréhension du passé, du présent et de l’avenir. Troublant les frontières entre récits anciens et visions futuristes, l’artiste fusionne des langues inventées issues de fictions fantastiques et de programmes télévisés de science-fiction avec des idiomes absurdes et méconnus.
À travers des sons parlés, murmurés et fragmentés, elle examine les textures de la voix et le bruit en tant que générateurs de sens. La performance oscille entre les mythes – évoquant les récits transmis de génération en génération – et des futurs spéculatifs, mêlant des fragments de chansons pop. Dans cet espace fluide, des langages inédits émergent, traduisant de nouvelles réalités potentielles. La question ultime se pose alors : quels récits façonneront notre avenir ?
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