Les Aralunaires 2023 feront vibrer Arlon dès mercredi
Le génial festival musical des Aralunaires est de retour dans son fief d’Arlon pour une nouvelle édition très alléchante, du mercredi 3 au dimanche 7 mai. 36 artistes, 5 jours , 17 lieux et 10 concerts gratuits… Le compte est bon !
Promesses tenues : Les Aralunaires, le festival découvertes des terres du sud, s’offre une affiche grand-écart jalonnée de solides moments forts pour cette édition 2023 qui devrait sans grand mal séduire les mélomanes de la Grande Région dès le mercredi 3 mai prochain. Toujours aussi bien réfléchi et proposant des lieux de live barrés juste comme il faut ‘même si on regrette toujours la fin des concerts en piscine du dimanche matin!), le festival mise cette année sur la curiosité comme valeur cardinale.
Côté programmation, après Antoine Wielemans (Girls In Hawaii) en 2022, c’est November Ultra (Révélation féminine aux Victoires de la Musique 2023) qui nous donne rendez-vous au sommet de la Knippchen, à l’Église Saint-Donat, pour lancer les festivités pendant que les fûts et les accords dissonants de Meule et Vaague feront trembler l’ancien Palais de Justice. Le jeudi, il y a école : d’un côté à l’ISMA, un doublé anglais et une leçon de folk avec Rachael Dadd et Spencer Cullum’s Coin Collection – une des références de la guitare pedal steel et l’un des musiciens les plus demandés de Nashville. En face, concert perché à la verticale dans l’Escalier (ULiège) avec la sensation française délirante Walter Astral et la pop métissée de Miki.
Ensuite arrive le week-end et il faudra en avoir sous le coude : le vendredi, melting-pot hypervitaminé à l’Entrepôt avec DITZ, « le meilleur groupe de Brighton, voire du monde » selon John Talbot, O. le duo anglais batterie-saxophone qui ravira les fans de The Comet is Coming, le riot-punk des Lambrini Girls et l’excellent shoegaze d’Eosine (récents vainqueurs du Concours Circuit). Au Palais, le vendredi soir on parlera de renouveau hip hop avec une escapade plugg/trap/DMV assurée par Tyana P et Jwles, avec une after où on retrouvera aux commandes Mikamayonnaise (Kiosk Radio).
On ne perd pas le rythme, après une première journée de Lab, le samedi rendez-vous au Palais et au Nord pour un doublé festif. Au Palais, la soirée rave des ARA23 avec la techno bien sentie de efdemin – une des figures clés du regretté Berghain, la résidente du Fuse et de Kiosk Radio Emily Jeanne et un live entre break, bass music et sonorités tribales de Leese. Comme le veut la tradition, l’ancien Café du Nord se mute en club rock façon CBGB qui aurait forcé sur le maitrank avec l’américain Ron Gallo, le garage rock de Pursses et le cowboy garage de Tuff Guac. Autre temps fort, K.Zia, musicienne afro-européenne née à Bruxelles (sa maman n’est autre que Zap Mama) célébrera l’union R&B, trap, soul, pop et afrobeats dans la belle Salle des Mariages de l’Hôtel de Ville dans lesquelles les Ara n’avaient pas mis les pieds depuis 2016 !
Le dimanche, on retourne sur le Lab et puis on se retrouve en fin d’après-midi pour le Bal aux Halles d’Arlon, tout nouveau lieu inédit, pour 2 lives et un DJ set célébrant la musique électronique aventureuse, dans une scénographie unique et avec de quoi se restaurer avant de filer pour une soirée de clôture mémorable à l’Entrepôt autour de Lander & Adriaan (littéralement autour, puisqu’ils joueront dans la fosse) et KAU Trio.
Le «Lab» des ARA23
Ici aussi, la promesse est ambitieuse puisque l’organisation promet « le meilleur ratio bonheur/surface de la province » ! Si vous avez aimé découvrir Angèle solo aux pompes-funèbres en 2017, Frankie debout sur des frigos d’un bar à bières, Stace en guitare-voix au milieux des rosiers du presbytère ou Ada Oda dans un intérieur d’îlot plein à craquer à l’heure du café, le Lab23 est pour vous. « Mi-course d’orientation, mi-marathon digne d’un Eurosonic lorrain », il fera déambuler dans Arlon en tendant l’oreille, jouer des coudes aux portes des maisons et des jardins pour se faire une place dans le salon d’un inconnu ou le jardin d’une voisine et s’assoir dans l’herbe. Au programme, des lives intimistes et des grosses claques expérimentales, et notamment One Man Party – le projet solo de l’ex-batteur de Soulwax – dans un jardin, le trio explosif STAKATTAK dans un magasin désaffecté, la soul-pop en français de la bruxelloise Mia Lena à la Maison Merlot (gros coup de coeur BOLD) ou l’électronica néo-classique de Kowari à la Maison Van Horenbeeck…
Enfin, les organisateurs des Aralunaires annoncent « pour la première année une affiche paritaire pour le festival qui souhaitent se positionner sans ambiguïté et militer pour un secteur musical plus inclusif, avec 50% de femmes ou de personnes issues de minorités de genres parmi les artistes pour cette édition 2023. »
Tickets et infos pratiques sur le site des Aralunaires. Et en cadeau, un petit best of photo de l’année dernière qui sent bon Arlon :
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