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Mazda2 Hybrid : le test Bold

Par Magali Eylenbosch

Plus dynamique que jamais, la Mazda2 Hybrid, dans sa nouvelle tenue 2024 en mode meilleure version d’elle-même, nous semblait avoir pas mal d’atouts pour affronter la jungle urbaine. Du coup, Bold est allé faire un petit test sur les routes luxembourgeoises. Et si c’était la bonne pioche du moment ?

Entre pluie et embouteillages, les conditions d’essai de notre Mazda2 Hybrid n’étaient pas franchement agréables. Du coup, ça m’a permis de constater que ce petit véhicule du segment B faisait vraiment bien son job. Parce que, soyons honnêtes, il ne s’agit pas d’une routière destinée à enquiller des centaines de km, mais bien d’une citadine, capable de se faufiler partout. Lancée il y a presque deux ans, la Mazda2 Hybrid s’est rapidement imposée comme une alternative moderne sur laquelle le constructeur pouvait compter. Vous avez eu l’impression d’un petit air de déjà vu ? Normal, il s’agissait en fait d’une Toyota Yaris simplement rebadgée qui résultait d’un partenariat entre les deux marques. Une façon comme une autre de proposer une offre d’hybride plus complète sans engager trop de frais. Ce ne sont ni les premiers, ni les derniers à adopter ce genre de démarche. Aujourd’hui, la voiture jouit d’un petit lifting, histoire de mieux correspondre à l’ensemble de l’offre Mazda. L’idée est plutôt bonne, d’autant que le modèle, dans sa globalité, a séduit pas mal d’automobilistes et que les ventes ont et, semble-t-il, vont exploser.

Des lignes séduisantes

Côté style, la précédente mouture de la Mazda2 Hybrid ressemblait beaucoup trop à sa jumelle de chez Toyota. Dans un univers automobile de plus en plus uniforme, c’était, à mon sens, un véritable handicap pour le constructeur d’Hiroshima qui pouvait bien sûr mieux faire. Cette année, on n’assiste pas à une véritable révolution, mais la Mazda2 Hybrid étrenne une nouvelle face avant rehaussée d’un pare-chocs et d’une calandre entièrement repensés. Associé à une face arrière inédite, conçue par le studio de design européen et rehaussée d’une moulure de hayon couleur carrosserie, ce « restylage » astucieux confère au véhicule un look un brin plus dynamique et une silhouette plutôt avenante. Du coup, le bandeau noir entre les deux feux disparait, et ce n’est pas plus mal. Sur les modèles les mieux finis, on aime les nouvelles jantes de 17 pouces. Autre point important, plus courte que sa grande sœur – la Mazda2 – la voiture se montre particulièrement compacte, surtout lorsqu’on la compare avec ses principales concurrentes des autres marques, notamment la Ford Fiesta ou la Renault Clio. En ville, quelques centimètres en moins, c’est toujours bon à prendre.

Focus sur l’habitacle

En matière de confort au volant, il n’y a pas grand-chose à dire. L’ergonomie des sièges est particulièrement bien pensée. Pour une petite voiture, on se sent particulièrement à l’aise. Mesurant plus d’1,70 m, je me suis installée à l’arrière. Là aussi, la surprise est plutôt bonne et il y a suffisamment de place aux jambes. Par contre, pour entrer dans la voiture, l’étroitesse des portes exige que l’on se contorsionne un chouia. Rien de bien méchant. Le coffre n’est bien évidemment pas ultragénéreux, mais pour une petite citadine, il est suffisant. Juste de quoi placer quelques courses en rentrant du boulot. Le vrai reproche que l’on peut faire au constructeur, c’est de manquer cruellement de fantaisie. Les finitions sont franchement tristounettes alors que dans un véhicule de ce segment, on devrait se faire plaisir avec de petits détails pimpants. L’entrée de gamme, appelée « Prime-Line », est  équipée d’un nouvel écran de 7 pouces compatible Apple CarPlay et Androïd. Un bon point! Mais on préfère naturellement la finition « Homura Plus » au look plus sportif et équipé d’un tableau d’instrumentation digital de 12,3 pouces. On pourrait peut-être aussi mieux faire au niveau des espaces de rangement.

On the road

On l’avait déjà constaté au volant de la précédente version, on a vraiment l’impression de dominer la route. Ce qui est particulièrement agréable lorsqu’on quitte la ville. La Mazda2 Hybrid partage toujours la plateforme de la Toyota Yaris qui a déjà fait ses preuves. Dans l’ensemble, la voiture se montre vraiment dynamique et présente les qualités que l’on est en droit d’espérer de ce type de voiture à ce tarif sensiblement plus élevé que celui de ses concurrentes. Aurait-il été judicieux de proposer une version plus puissante ? La question se pose pour ceux qui l’utilisent en cycle mixte. Pour la ville, elle est suffisamment réactive.

Du côté de la consommation, l’essai n’a pas été suffisamment long pour pouvoir confirmer celle qu’annonce le constructeur, mais on ne doit pas en être loin. En matière de sécurité, toutes les versions sont particulièrement bien équipées d’origine. C’est d’ailleurs une voiture que je conseillerais sans problème aux jeunes conducteurs. Pour faire ses armes, on ne peut pas rêver mieux. Elle est à la fois douce et agile. Sa suspension est très correcte et côté tenue de route, rien à signaler, c’est une bonne élève.

Conclusion

Est-ce que je cèderais à l’appel de la Mazda2 Hybrid ? Dans l’ensemble, c’est un grand oui ! Elle a pas mal d’atouts pour séduire les citadins. L’extrême sobriété de l’intérieur peut être considérée comme un défaut pour les uns, mais une qualité pour les autres. Comme je le dis souvent : l’essayer, c’est peut-être l’adopter !

+ Consommation

+ Garantie 6 ans

+ Dynamisme

– Tarif par rapport à la concurrence

– Étroitesse des portes à l’arrière

– Un peu tristounette à l’intérieur

Puissance combinée : 116 ch DIN/85 kw

Longueur : 3,94 m

Prix : 26.871 €

Ce format est également à retrouver dans le nouveau Bold Magazine #85, à lire en ligne ici!

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