Mike Zenari et Sven Becker s’exposent à Dudelange
Dans la cadre du European Month of Photography (EMoP), les photographes Sven Becker et Mike Zenari investissent les Centres d’Art de la Ville de Dudelange avec 2 expositions à découvrir sans faute dès ce samedi 29 avril…
Comme depuis des années, c’est le samedi matin – ce 29 avril à 11h30 – que seront vernies les expositions « Humain » de Mike Zenari et « Impermanance Horizons » de Sven Becker, au sein des centres d’arts Nei Liicht et Dominque Lang à Dudelange. Deux photographes très influents sur la scène luxembourgeoise, tant pour leurs créations personnelles que pour leur œil reconnu et demandé dans la presse nationale.
Mike Zenari se pose la question : « Qu’est-ce qu’une identité à l’ère de l’éveil des intelligences artificielles ? ». L’humain s’écarte-t-il de plus en plus du contenu original pour le remplacer peu à peu par des simulacres. Si un ordinateur est capable d’utiliser la réalité, de la transformer pour créer de l’illusion, pourrions-nous faire la distinction ? « À première vue, certains de ces portraits générés par l’IA ne se distinguent guère des vraies photos. La notion d’identité se déroule en fait autour de ces interactions potentiellement fictives avec l’être humain », confie l’artiste. « Ce sont des gens que j’ai rencontrés dans le but précis de les photographier pour cette exposition ou bien, à l’opposé, des rencontres au hasard. Pour moi, la distinction entre fiction et réalité passe par de brèves interactions, intimes, humaines qui font partie intégrante de la photographie… »
Pour Sven Becker, la ligne d’horizon n’est pas simplement un outil technique en photographie. Elle peut également avoir une signification symbolique, qui varie en fonction du contexte et de l’intention du photographe. Dans le titre « Impermance horizons », le mot Impermance évoque l’idée de l’éphémère et de la fragilité. Horizons, quant à lui, peut renvoyer à plusieurs significations, comme l’idée de l’avenir, de l’ouverture, ou encore de la limite. En combinant ces deux termes, le titre et l’exposition qu’il nomme invitent le spectateur à réfléchir sur sa propre position par rapport à la vie et au temps qui passe. Et se font également écho à la nostalgie de l’enfance, à cette époque où tout semblait possible et où les horizons semblaient infinis…
Une exposition vernie ce samedi 29 avril aux Centres d’Art de Dudelange à 11h30 et visibles jusqu’au 18 juin. See you there!
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