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MUDAM 2K16

Texte Kim Wald

Aller au Mudam c’est comme aller à Disneyland. Non, c’est comme aller dans un mégastore de bonbons. En fait, c’est comme aller à la Schueberfouer : c’est génial, grandiose et délicieux ! Et pour 2016, même plus la peine de se trouver une bonne excuse, au Mudam tu iras, voilà tout.

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D’abord, et afin de commencer cette nouvelle année en beauté, il faut savoir que la meilleure adresse culturelle du pays, va fêter ses dix ans ! Et pour cet anniversaire, le Mudam nous prépare un programme d’enfer. L’exposition Eppur si muove, acclamée à l’international, va être reprise par le CNAM, musée des Arts et Métiers de Paris, dès le second semestre de l’année à venir, tandis qu’il laisse la place au Luxembourg, à quatre projets monographiques.

En entrée, le Mudam nous présentera dès février 2016 une installation de vidéos et photos de Fiona Tan, Geography of Time, qui explore la question de l’individu dans l’espace-temps avec ellipses, retours et ralentis. A la même période, il y aura une expo de Damien Deroubaix, Picasso et moi, qui comme son nom l’indique, parle de Picasso, et de lui. L’art moderne entrera ainsi au Park Dräi Eechelen avec dix œuvres de Pablo, en reflet à l’artiste contemporain. A partir du mois de juillet, où les festivités pour l’anniversaire débuteront officiellement, après un week-end portes ouvertes avec moult performances et surprises en vue, c’est Wim Delvoye qui vient investir les lieux. Tu sais, cet artiste belge provocateur qui a inventé la machine à caca et dont la chapelle érotico-squeletto-digestive fait partie de l’installation permanente du musée.

Enfin, après toutes ces émotions fortes, on découvre en automne 2016, l’œuvre vidéographique de Cristina Lucas, Philosophical Capitalism, qui sous forme d’entretiens également menés dans notre beau pays, remet les questions essentielles de la vie au centre d’une profession : qu’est-ce que la Beauté pour un chirurgien plastique, la Vérité pour un notaire etc. A voir également, le projet pour le Grand Hall de Sarah Oppenheimer qui va nous refaire explorer l’architecture particulière du bâtiment avec une expérience physique et visuelle hors du commun.

En plat principal, on retrouvera le Design City – LXBG Biennale du 27 avril au 22 mai, qui pour sa quatrième édition a vu grand ! Sous le titre prometteur Design is (not) art, la biennale ne s’intéresse pas seulement à la promotion du design mais bien à un véritable laboratoire d’idées et d’innovations artistiques au sein même de la vie urbaine. C’est le quartier de la Gare qui sera mis à l’honneur cette année et notamment la fameuse rue de Strasbourg ou la passerelle des CFL vers Bonnevoie. Le seul endroit au Luxembourg, où on a l’impression d’être dans un quartier dépravé de l’Allemagne de l’Est, comme dirait notre ami Enrico. Outre les interventions urbaines ciblées vers une cohésion sociale dans le quartier de la Gare, porte d’entrée du Luxembourg, qui va bien heureusement se faire un relooking à l’arrivée prochaine du Luxtram, ce sont aussi des conférences, des ateliers pédagogiques et quatre expos indoor qui complèteront le programme ! Le Mudam se parera donc, dans le cadre de la biennale, de QUIZ 2, sur une idée de Robert Stadler qui efface les frontières entre art contemporain et design.

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Et en dessert bien sûr, il ne faudra pas oublier tous les évènements extraordinaires que le musée s’acharne depuis de nombreuses années à proposer, afin de créer un véritable échange avec son public : Many Spoken Words, Mudam Akademie, Art Freak, Mudamini, Wednesday’s at Mudam, Mudam Studio, Marché des Créateurs, Mudam Friday Night… ainsi que les diverses collaborations locales à venir avec le Casino qui lui, fêtera ses vingt ans, avec Tarantula pour un film apocalyptico-artistique de Sylvie Blocher tourné au Mudam et avec le City Film Festival du 25 février au 6 mars! Miam miam miam…

Toutes les infos à venir sur www.mudam.lu