Nancy Jazz Pulsations: coup d’envoi mercredi de la 45e édition
Le grand chapiteau du Nancy Jazz Pulsations (NJP) est de retour mercredi avec une programmation éclectique pendant dix jours et s’offre, pour sa 45e édition, Eddy de Pretto, Avishai Cohen ou Laurent Garnier, qui affichent déjà complets.
Fidèle à sa réputation, le NJP propose jusqu’au 20 octobre à Nancy et dans l’agglomération une centaine de concerts aux styles musicaux variés, allant du blues au reggae, du punk à l’électro.
“On essaye de faire un festival qui s’adresse au plus grand nombre, avec des musiques diversifiées en respectant les fondamentaux”, dit à l’AFP le directeur du festival, Patrick Kader.
“Le jazz et le blues restent la colonne vertébrale du NJP”, souligne-t-il.
L’éclectisme comme valeur ajoutée
“Notre ouverture et la diversité musicale proposée font qu’on ne peut être rangé dans la catégorie des festivals d’été standardisés”, avance M. Kader.
Après quelques années d’absence, la musique du monde fait son grand retour au NJP, avec la chanteuse malienne Fatoumata Diawara, révélée grâce à sa collaboration avec Matthieu Chedid. Elle se produira vendredi sous le grand chapiteau du parc de la Pépinière avec le groupe de reggae Groundation et les Français Nola French Connection.
La fille de la mythique Nina Simone, Lisa Simone, est également invitée pour la première fois à Nancy (le 13).
A côté des nouvelles têtes, certains artistes reviennent au NJP, comme le Britannique Charlie Winston (le 15) et la chanteuse américaine de jazz Stacey Kent (le 10), dont la voix suave ouvrira la manifestation mercredi salle Poirel.
Le trio britannique Gogo Penguin, qui éblouit et surprend à chaque concert, montrera (le 12) comment on peut faire de l’électro-jazz avec des instruments acoustiques, tandis que la légende du blues français Bill Deraime fêtera ses 50 ans de carrière (le 13).
Parmi les Français à l’affiche, on pourra croiser Ben Mazué (le 11) ou la chanteuse-guitariste Pauline Croze (le 14, gratuit).
Les annulations de dernière minute du légendaire chanteur de reggae jamaïcain, Jimmy Cliff, et de l’Américain Raphaël Saadiq, qui devait être la tête d’affiche de la soirée de clôture, sont un coup dur pour le festival.
“C’est une année compliquée”, admet M. Kader qui veut pourtant rester “optimiste”.
Le directeur du festival espère atteindre le cap des 90.000 spectateurs avec l’édition 2018.
Une fréquentation qui serait en légère progression par rapport aux années précédentes. Le budget, qui tourne autour de deux millions d’euros, est en augmentation pour les 45 ans du festival.
www.nancyjazzpulsations.com