O-Charm : la Thaïlande gourmande, authentique et de cœur

Ouverte depuis peu, O-Charm est déjà une adresse qui fait parler d’elle. Vue imprenable sur la place de Paris, vaisselle en porcelaine peinte à la main, cuisine généreuse et décor plein d’âme… Tout ici respire la sincérité, l’authenticité. Et surtout, l’amour du détail...

Chez O-Charm, on vient pour bien manger, mais on reste pour bien plus que cela. La salle dégage une atmosphère intimiste et accueillante, comme une invitation à ralentir. Chaque objet a son histoire : des boîtes à nourriture traditionnelles thaïlandaises aux appareils photo argentiques, clin d’œil à la passion de la co-propriétaire Jureeporn Sepsuk, surnommée Ying, pour l’image. Même le petit salon d’eau, décoré d’un somptueux papier peint, témoigne de ce souci du détail qui rend l’expérience unique.

À la tête de ce nouveau lieu chaleureux, une femme au grand cœur, Ying. Native de Bangkok, fille d’un cultivateur de riz et d’une vendeuse de street food, Ying a appris très tôt l’art de la cuisine thaïlandaise.

« J’aidais ma mère dès mon plus jeune âge. Cuisiner m’est venu naturellement ».

Ying s’installe au Luxembourg il y a vingt ans. Là, elle gravit les échelons, travaille dans un restaurant, puis ouvre son premier salon de massage. Aujourd’hui, elle est à la tête de deux restaurants et deux salons, et emploie quinze personnes.

Ying est une business woman accomplie, au sens noble du terme : instinctive, persévérante, visionnaire. Elle a appris l’anglais – et d’autres langues – dans l’unique but de pouvoir entreprendre. « Si un jour j’ai la chance d’ouvrir un business, je le ferai, et surtout j’aiderai les autres », se répétait-elle. Et elle l’a fait. Avec cœur, avec exigence, et surtout, avec la volonté profonde de partager.

La cuisine, quant à elle, est un pur délice. Tout est fait maison, avec une précision et une exigence rares. Aux fourneaux, le chef Detrit Thongprasud, formé en Thaïlande, travaille main dans la main avec Ying. Leur objectif commun : restituer l’âme de la cuisine thaïlandaise. Et le pari est réussi. Les best-sellers ? Le pad thaï aux crevettes, le porc croustillant avec riz et le fameux mango sticky rice. C’est savoureux, équilibré, généreux. Et surtout, c’est vrai.

À table, les conversations s’éternisent. On entend des éclats de rire, des « C’est une belle découverte. On reviendra ! » qui claquent comme des promesses. Il y a dans l’air une forme de douceur, une chaleur presque familiale. Ying voulait que l’on se sente « comme à la maison ». Le défi est relevé. Comptez entre 45 et 50 euros pour un repas complet avec boisson — un prix justifié par la qualité des produits, le soin apporté à chaque détail et cette atmosphère unique, presque précieuse, que l’on trouve rarement ailleurs.

O-Charm n’est pas simplement un restaurant thaïlandais. C’est le fruit d’un parcours inspirant, celui d’une femme au grand cœur et à l’esprit d’entreprise remarquable. Une adresse sincère, généreuse, où l’on se régale autant de la cuisine que de l’histoire qu’elle raconte.
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