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Roméo Elvis a enflammé la Rockhal

Texte : Thibaut André
Photos : Carl Neyroud
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Roméo Elvis, de son vrai nom Roméo Johnny Elvis Kiki Van Laeken (pas facile à retenir, je vous le concède), a enflammé l’antre de la Rockhal avec son rap hip-hop francophone ce vendredi 4 mai 2018. Au menu, il y avait du gros flow, des mots parfois salaces, des expressions osées et un langage fleuri sur fond de beats chargés en infrabasses.

La salle est blindée de monde. Le public est jeune, voire très jeune, de nombreux ados ayant fait le déplacement pour l’occasion. Lorsqu’il monte sur scène, la foule lui est déjà acquise. Le premier refrain est repris en choeur. Les bras s’agitent à l’unisson tandis que les paroles sont sur toutes les lèvres, et en rythme s’il-vous-plaît. Son DJ est dans le timing et lui donne la repartie dans sa juste mesure. Le titre Pogo enflamme la salle déjà surchauffée. Le public, survolté, entame les bousculades mais sans débordement à déplorer.

Le rappeur alterne les traits d’humour et les sauts d’humeur. Il tient très bien son public et blague volontiers avec lui entre les chansons quand il ne parle pas de son histoire, de son passé et de sa ville (“Bruxelles, c’est devenu la jungle.”). C’est qu’il aura fait un bonhomme de chemin avant de remplir la Rockhal, et ce depuis plus de six ans dans le milieu. Mais aujourd’hui, la consécration est bien au rendez-vous.

Sur un final un peu chaotique au plan technique, Roméo Elvis se voit contraint de jouer son dernier titre en mode a cappella, ce qu’il fera sans problème face à un public ravi.  Il faisait très chaud à la Rockhal ce soir.

La setlist :