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RONE : messe électro

Texte : Thibaut André
Photos : Olivier Hoffschir / Rémy Golinelli

On a quitté la pluie et la grisaille pour un rayon de soleil ce vendredi soir dans l’antre de l’Atelier. Pour l’occasion, la salle luxembourgeoise revêtait l’allure d’un lieu de culte avec la venue du jeune prophète français de l’électro, RONE alias Erwan Castex. Le sympathique musicien est venu défendre sur les planches son petit dernier intitulé Mirapolis. L’équipe de Bold Magazine a participé à la grand-messe et vous en livre les détails.

C’est au groupe local Ryvage d’envoyer les premiers sons pendant environ une demi-heure. Leur électro-synthwave surplombée d’une voix douce et suave empruntant volontiers des accents à feu David Bowie est de bonne facture. Le set est convainquant.

Il est 21 heures lorsque RONE montre le bout de son nez. Son visage est jovial, son expression heureuse. On sent de prime abord qu’il est là pour donner avec générosité. En bon maître de cérémonie, il prend son temps pour faire monter la sauce. Les couches d’instruments se superposent au fil des minutes et les gros beats viennent ensuite donner le ton.

Le public accroche et la bonne parole se répand. D’ailleurs, après une trentaine de minutes, on danse devant la scène. La bonne musique, c’est contagieux puisque les rangs suivants vont … suivre le mouvement.

L’évangile de l’électro selon Saint RONE semble avoir percolé jusqu’au plus profond de l’âme collective. Ici, point d’hostie ou de prêche moralisateur, l’office durera près d’une heure et demie pour un final qui relève plus du paradis que de l’apocalypse. La foule baigne enfin dans un état de béatitude au vu des visages enchantés. On applaudit la performance.