Smashing Pumpkins : un nouvel album sans surprise mais bien agréable
photos : Napalm records / Olivia Bee / Linda Strawberry
On a pu écouter en primeur le dernier opus du gang de Chicago emmené par le scintillant Billy Corgan (merci à Napalm Records). La sortie est prévue le 16 novembre prochain. On vous en livre les détails et commentaires.
Formé en 1988, le groupe a surtout connu un franc succès (plus de 35 millions d’albums vendus à ce jour) dans les années 90 lors de la sortie de leur deuxième album « Siamese Dream ». Après quelques déboires et changements de line-up, on retrouve aujourd’hui les musiciens fondateurs, à savoir Billy Corgan (guitare/chant), James Iha (guitare) et Jimmy Chamberlin (batterie). Jeff Schroeder (guitare et claviers) est toujours présent, ayant rejoint le groupe en 2007. La bassiste D’Arcy Wretzky, toujours en froid avec Billy, n’est néanmoins pas de la partie, remplacée sur scène par Jack Bates, le fils du légendaire Peter Hook de Joy Division. Le monde est petit.
Le groupe sort ici son dixième album studio. Huit titres le compose pour un format total relativement court, un peu plus de trente minutes. Les huit plages s’inscrivent globalement dans le registre des pop rock songs. On est loin des grandes envolées musicales et lyriques de « Mellon Collie and the Infinite Sadness » ou encore du son fuzzy grungy de « Gish » et « Siamese Dream ». Ça sonne propre et net. Le mix et la prod’ sont sans défaut.
L’ouverture de l’album se fait avec le titre « Knights of Maltas » aux relents symphoniques pour ensuite enchaîner sur « Silvery Sometimes (Ghosts) » aux accents proches du tube « 1979 ». La troisième plage n’est autre que le premier single « Solara » : rock et puissant, le refrain est imparable. Le bridge envoie enfin la décharge d’énergie tant attendue à la sauce Billy Corgan, compositeur et frontman du groupe. Si un moment de répit nous est offert avec le lancinant « Alienation », le titre suivant « Marchin’ On » envoie du lourd. L’album se termine ensuite avec le très pop « With Sympathy » et la plage groovy « Seek and You Shall Destroy ».
Au final, il n’y a pas de surprises pour les fans du groupe. Certains, comme nous, regretteront un manque de prise de risques. Mais dans l’ensemble, l’album est de bonne facture et en ligne avec la qualité musicale délivrée par Billy et son gang. A voir en live néanmoins.
Shiny and Oh So Bright, Vol. 1 / LP: No Past. No Future. No Sun
Tracklisting de l’album :
