TENSIONS

Eric Mangen fait, jusqu’au 10 août, son premier solo show à la Art Connection Gallery. Une carte blanche lâchée par la galerie à l’artiste, qui a littéralement pris possession du lieu avec autant de ce qu’il a pu tirer de son imaginaire. Ici, les tableaux sont au sol, les sculptures accrochées aux murs ou balancées au jardin. Les murs sont bariolés, saturés de couleurs. Il y a aux murs comme le souffle d’Azyle, ce graffeur Parisien, mais avec le truc en plus du Luxembourgeois. Le travail de mise en couleur a semble-t-il était long, deux semaines pour poser là l’univers du type. 15 jours pour éclabousser et ajuster de touches de couleurs les murs de la salle d’expo’, une peinture qui dégouline désormais jusqu’au sol… Ce dernier qui reste bien le seul support qu’Eric n’ait pas attaqué, peut-être à tort, mais surtout d’un point de vue logistique. On allait tout de même pas ruiner le carrelage de la galerie… Quoi qu’il en soit, Mangen se pose là avec zèle et réinvente un lieu qui prend durant un mois des airs de squattes berlinois, ceux dans lesquels sont passés quelques grands peintres d’aujourd’hui…