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The Libertines : mise à nu dans l’Atelier

Par Thibaut André / Photos : Carl Neyroud

Le quatuor de sa Majesté était de passage dans l’antre de l’Atelier jeudi dernier. Emmenés par leur binôme charismatique, Pete Doherty et Carl Bârat, The Libertines se produisaient à guichets fermés pour l’occasion. Nos experts live Carl et Thib ne pouvaient manquer l’événement…

20h30 pétantes, le public est chaud bouillant et accueille le groupe avec des cris de joie. Pete arbore un magnifique couvre-chef tandis que Carl a opté pour la casquette façon Peaky Blinders. L’élégant Gary Powell tient la basse tandis que John Hassall, arborant un maillot de foot rouge, s’installe derrière les fûts. Le groupe, qui a connu des activités en dents de scie après moults splits et réunions, est venu défendre le petit dernier intitulé All Quiet on the Eastern Esplanade, sorti plus tôt cette année. Curieusement, le set commence avec le titre Up the Bracket du premier album éponyme produit en 2002. La sauce prend et le public répond positivement!

Pete Doherty, connu pour ses frasques et bagarres commises sous substance, affiche une mine joviale mais sobre. Il a en effet vaincu ses vieux démons et s’est installé en Normandie où il vit paisiblement avec femme et enfants quand il ne tourne pas. On regrettera peut-être le côté moins fun de sa sobriété sur scène, mais on ne pourra que l’encourager dans cette voie tant son ancienne vie lui aurait probablement valu de rejoindre son amie Amy Winehouse, décédée en 2011. Fin de la parenthèse et restons positifs. D’ailleurs, la réponse du public est indiscutable puisque les mines réjouies et autres acclamations ponctuent chaque chanson du set.

A propos du set, celui-ci se promène aisément sur le parcours musical du groupe qui puise dans son répertoire pour en ressortir la substantifique moelle. Niveau son, les Libertines ont opté pour la simplicité, à savoir la guitare électrique directement branchée dans l’ampli pour en tirer le légendaire British crunch, efficace et imparable. Pete prendra çà et là la guitare acoustique le temps d’une balade intimiste, mais le reste de la troupe tiendra son instrument sans en déparer.

Le tube Can’t Stand me Now met littéralement le public sur orbite. Outre la grande complicité et l’incroyable présence scénique du duo formé par Pete et Carl, il faut aussi noter la tenue impeccable la section rythmique emmenée par John et Gary.  On aura d’ailleurs droit à un solo de batterie avant le rappel qui se terminera sur l’autre tube Don’t Look Back Into the Sun, confirmant le grand retour du groupe. Il faisait une chaleur d’enfer dans la salle mais ça en valait franchement la peine…

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