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Tic Tac précieux : la folie des serties

Par Magali Eylenbosch

Croqueurs et croqueuses de diamants craquent pour les bijoux qui donnent l’heure. On assiste à un véritable retour en grâce des montres serties qui se font plus précieuses et plus désirables que jamais. Attention : Bling chic et assumé !

Revisites scintillantes de pièces emblématiques ou somptueuses montres-bijoux se portent en effet désormais de façon totalement décomplexée. Exit le temps où le précieux n’était réservé qu’aux poignets féminins ou aux grands soirs. Il ne faut plus hésiter à briser les codes. Le seul bémol ? Les pièces les plus joaillières ne sont bien évidemment pas accessibles à tous. Outre le prix des pierres et de l’or qui, ces dernières années, s’est carrément envolé, le travail des sertisseurs augmente largement le budget.

Hublot

Totalement kawaii, la toute dernière création collaborative de Hublot et de l’artiste contemporain japonais Takashi Murakami pourrait bien être la pièce la plus exceptionnelle que le duo ait réalisée. La MP-15 Takashi Murakami Tourbillon Sapphire Rainbow revisite l’iconique « fleur souriante » de l’artiste, sous la forme d’une sculpture en verre saphir, sertie de gemmes colorées et équipée du tout premier mouvement tourbillon central de la Manufacture. Rappelons que Murakami a créé son propre mouvement artistique « Superflat » qui s‘applique aux beaux- arts tels que la peinture, la sculpture et les installations, mais aussi à des domaines plus populaires tels que la mode ou l’animation. De toutes ses œuvres, la « fleur souriante » est sa création la plus emblématique. Hublot aime aussi se montrer pionnier en matière de mécanique horlogère, c’est le cas avec ce mouvement à remontage manuel avec tourbillon central HUB9015. La boîte de 42 mm dévoile un cadran en résine composite polie transparente et la lunette, en titane poli, est sertie de 444 pierres de couleur. Prix : 389 000 €

Cartier

Le règne animal est présent sur le territoire horloger de Cartier depuis 1914, année où la robe de la panthère apparait pour la première fois sur un boîtier de montre. Cette année, c’est une fascinante chimère, née de la rencontre du zèbre et du crocodile qui inspire cette création entièrement pavée, aux formes organiques, dont chaque rayure a été laquée à la main. La silhouette de cette créature imaginaire encercle un cadran de forme losange. La délicatesse du travail de gravure autour de chaque pierre de couleur est à l’image du savoir-faire de la Maison. La montre est animée par un mouvement à quartz, logé dans un boîtier en or blanc 750/1000, serti de 440 diamants taille brillant totalisant 1,46 carat et 44 grenats tsavorites. Le cadran, également en or blanc, est serti de 208 diamants pour 1,20 carat. Le tout est assorti à un bracelet en veau noir, et d’un bracelet supplémentaire en alligator bleu marine, doté d’une boucle ardillon en or blanc sertie de 21 diamants pour un total de 0,20 carat. La montre est étanche jusqu’à 30 mètres. Prix : sur demande

ROLEX

La Manufacture revisite cette année son iconique Oyster Perpetual Cosmograph Daytona, dans une version qui offre un juste accord entre précision, sportivité et préciosité. Présenté en 1963, ce modèle a été conçu pour répondre aux besoins des professionnels de la course automobile. C’est d’autant plus étonnant lorsqu’on le découvre dans un registre joaillier. Le cadran, réalisé en nacre naturelle blanche, alors que les compteurs de chronographe sont en nacre noire, est orné de huit diamants et trois index Chromalight. Il donne la réplique à une lunette sertie de 36 diamants taille brillant qui remplace l’emblématique échelle tachymétrique. Exemple de robustesse et de fiabilité, son boîtier, d’un diamètre de 40 mm, est garanti étanche jusqu’à 100 mètres de profondeur. La carrure de cette déclinaison est travaillée dans un bloc massif d’or gris 18 carats. Elle est équipée du calibre 4131, un mouvement chronographe mécanique à remontage automatique entièrement développé et manufacturé par Rolex. La montre est montée sur un bracelet Oysterflex innovant, constitué de deux lames métalliques galbées et flexibles, revêtues d’élastomère noir haute performance. Prix : 66 450 €

BREGUET

Lorsqu’on veut une pièce qui décoiffe, on ne pense pas forcément à Breguet. Pourtant, offrant un tour d’heures à 12 h et un Tourbillon à 6 heures, cette Classique Tourbillon 3358 est franchement aussi étonnante que somptueuse. La Manufacture a lancé la collection Classique en 1972. Elle reprenait les principaux codes de la Maison, notamment un boîtier à la carrure cannelée, un cadran guilloché en or massif et les fameuses aiguilles « pomme ». Assez simple à l’époque, le modèle est tellement parfait qu’il ouvre le champ des possibles pour l’intégration des complications et de l’art joaillier. Autour du Tourbillon, logé dans une large ouverture incurvée et ovale, se mêlent nacre et diamants. Animée par un mouvement à remontage manuel, cette version en or rose affiche l’heure sur un tour d’heures en nacre naturelle blanche avec, au milieu, des diamants placés selon la technique dite « sertissage neige ». La barrette du Tourbillon évoque quant à elle une étoilée filante composée de diamants sertis neige. Prix : 180 600 €

Ce format est également à retrouver dans Bold Magazine #89, à lire en ligne ici!

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