Un large éventail d’artistes locaux au Spektrum ce weekend
Ce samedi 3 mai, le Spektrum de Rumelange sort de sa torpeur relative pour proposer un vernissage très ambitieux, nourri par une dizaine d’artistes et personnalités créatives intergénérationnelles de la scène luxembourgeoise…
Sous la direction nouvelle de Guy Wolff, le Spektrum – « lieu axé sur les pratiques culturelles et artistiques expérimentales et immersives basées sur des processus, ainsi que sur le tourisme créatif » fondé dans le cadre de la dernière année culturelle – entend bien faire entendre sa voix depuis Rumelange. L’établissement, qui se veut « témoin de la synergie entre le patrimoine du passé et les perspectives culturelles de demain » ainsi que site hybride et immersif mettant à l’honneur la commune et le tourisme culturel, invite ainsi un bel éventail artistique pour animer une soirée de vernissage, ce samedi 3 mai, qui ravira sans aucun doute les amatrices et amateurs de culture en ce long weekend ensoleillé et qui inaugurera l’exposition Re-connected, à découvrir ensuite pendant toute la belle saison.
Miikka Heinonen, Steve Gerges, Boris Loder et Misch Strotz y nourriront ainsi un dialogue sur l’évolution de l’art numérique dans la photographie digitale, du composing traditionnel à la création avec l’IA. Towers, les sculptures audiovisuelles de Steve Gerges, explorent en outre le futur, tout en racontant l’extraction passée du minerai de fer, le savoir-faire métallurgique et le déclin de l’activité industrielle. Les sculptures de Maité Seimetz, Charlotte Payet et Pit Molling partagent quant à elles l’espace avec les sculptures en pierre des années 60 d’Albert Hames, l’artiste rumelangeois qui revient parmi nous sous forme d’un personnage généré par l’IA.
Un peu plus tard, la musique électronique de Pit Molling rencontrera le violoncelle éprouvé d’André Mergenthaler, et « cela finira en sculpture » nous annonce-t-on ! Une étonnante alchimie, rendue possible par l’enregistrement des vagues sonores produites par l’improvisation musicale des deux artistes, puis traduites en sculpture avec une imprimante 3D. Enfin, une chorégraphie de la danseuse Jill Crovisier – notre cover artist de BOLD#87 – enrichira cette expérimentation inédite…
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