Vieux et toujours rebelles!

Le nouveau film d’Andy Bausch «Rusty Boys» sort dans une semaine (25 janvier). Il met en scène quatre papy rebelles, refusant de terminer leur vie dans une maison de retraite.

Fons, Lull, Nuckes et Jangi envisagent la maison de retraite comme un chat sur le point de prendre son bain. Produit par Paul Thiltges Distributions, «Rusty Boys» met en scène ces quatre hommes qui ont toujours mis un point d’honneur à ne pas se laisser chicaner, et qui refuse aujourd’hui de se plier à la pression de la société. Nuckes, en tant que leader du groupe et ancien soixante-huitard, sait comment organiser la «résistance», «mais c’est bien plus facile à dire qu’à faire!».
Le film, qui se déroule «dans le triangle d’or» (Schifflange, Esch-sur-Alzette et Rumelange), est produit par Paul Thiltges Distributions en partenariat notamment avec le Film Fund Luxembourg et Utopolis. «Luxembourgeois, portugais, frontaliers français (Heckenfranzousen)… tous ont un franc parler naturel et ne mettent pas de filtre. J’adore quand un film a une véritable identité géographique et parvient à décrire à la fois le pays et ses habitants. Je ne veux pas réaliser des films qui soient tournés à Luxembourg mais dont l’action se déroule à Paris ou dans un pays imaginaire quelconque.» confie le réalisateur Andy Bausch. «D’un côté, on peut dire que «Rusty Boys» est un film typique
ment «Bausch», mais de l’autre côté il est plus sensible et émotionnel que mes films précédents. Ce n’est pas un choix délibéré, mais c’est plutôt une question d’âge.»