Y s’passe quoi ce weekend (20.03)?

L’éclipse solaire t’a rendu tout chose, un peu comme la sortie de notre #31? Ta s’maine aussi par la même occasion… Mais tout va bien car il ne reste que quelques heures qui te séparent de ton weekend… Donne tout, dernière ligne droite avant de t’installer grossièrement au creux d’un bon fauteuil de spectacle, tabouret de bar, canapé de boudoir ou toute autre “sorte de meuble conçu pour s’asseoir dessus”…

Vendredi

Bienvenue dans ce monde merveilleux qu’est le weekend! Il est 18h01, tu es officiellement libre de toutes responsabilités et adjoint à faire n’importe quoi. Si tu veux tout de même rester sobre, ce soir une flottille de beaux spectacles se jouent aux quatre coins de notre région. Tu pourras aller voir le Duo Con Piano (les 20 et 21 mars) de Annalisa Derossi et Gianfranco Celestino, deux danseurs et pianistes originaires de Turin: une pièce qui met en scène l’interaction inévitable et naturel entre la danse et la musique. Three Short Stories à l’Opderschmelz, un projet pluridisciplinaire entre danse et musique: trois histoires fantastiques trouvant leur origine dans les folklores japonais, polonais et péruviens. Un spectacle pour les adultes et les enfants à partir de 7 ans, qui plonge les spectateurs dans un monde fantasmagorique et enchanteur. Au Grand Théâtre, l’excellent crew des Boy Blue Entertainment qui vient présenter son spectacle The Five and the Prophecy of Prana: un spectacle dinguo dingue de danse-théâtre inspiré d’une histoire mêlant hip-hop, manga et arts martiaux. Pour monter ce spectacle le chorégraphe Kenrick “H2O” Sandy et le compositeur Michael “Mikey J” Asante ont travaillé avec le managea Akio Tanaka (Shamo). La scénographie a donc été pensée à partir du style de Tanaka, ce dernier qui trouve également certaines de ses illustrations en projection vidéo pour alimenter la narration de la pièce. Dans ce spectacle qui s’actionne autour du vocabulaire gestuel des moines Shaolin ou du street art, se dégage un art martial fictif au centre de l’histoire le Pih Poh Fu… A voir. Au Centaure se joue Ce soir J’ovule de Carlotta Clerici sur une mise en scène de Aïcha Rapsaet: une histoire sociale d’aujourd’hui. Celle d’un couple de trentenaire qui tente d’avoir un enfant. Celle de Clara, une femme libre et indépendante, un personnage bien ancré dans notre société que tout le monde pourra facilement reconnaître. A l’Abbaye de Neimënster tu pourras aussi profiter de La nuit blanche de l’humour noir. Une 7ème édition qui promet de mettre “l’Afrique en lumière sous les spots du rire et du plaisir de la rencontre”. C’est l’association Rêves d’Afrique qui se charge du programme. Ainsi, Saïdou Abatcha, ce magicien du langage camerounais, viendra conter ses observations de notre monde avec ironie; de l’humanitaire aux dictatures en passant pas l’industrie. Dans son spectacle Humour noir il s’agit d’en faire. Nadia Roz, elle, vient avec Blan Bleu Roz, un spectacle qui dénonce, pilonne, et dépeint des personnages pastiches mais toujours avec beaucoup d’humour. “La ROZ est une humoriste non ornementale aux épines acérées et au parfum explosif”. Tu as aussi la scène libre du Théâtre le 10 à Neudorf. Tous les mois des artistes de musique de la chanson française au rock, des comédiens de lecture en sketch, viennent investir la petite scène du “10”. Sinon, à la Philharmonie tu peux également voir un très bon ciné-concert par l’orchestre Philharmonique du Luxembourg dirigé par Carl Davis sur The Phantom of the Opera de Rupert Julian.

Côté concert, le vibrant et tonique trio Shopping vient jouer sa Post-Punk au Carré Rotondes. Lignes de basses rondes et percussions disco binaires mêlées à des riffs aiguisés. Montée en 2012 cette formation connaît un beau succès depuis leur début et plus encore après la sortie de leur disque Consumer Complaints. Un second disque est prévu au printemps, on attend les deux avec impatience. Vers la Kulturfabrik se trame l’événement The Sound of Cultures organisé par l’Ecole de Commerce de Gestion du Lux. Un projet caritatif mêlant les cultures du Luxembourg. Viennent se montrer  The Choppy Bumpy Peaches, Saximania, T-The Boss, Joana Rodrigues, Danny Boland… A la Rockhal tu as Pandora’s Bliss se pointe: un groupe de grunge allemand qui fête la sortie de son nouvel album Amarchord. Et pour finir, le meilleur pour la fin, Hanni El Khatib s’apprête à déglinguer l’Atelier. Soutenu pleinement par Dan Auerbach des Black Keys, Hanni El Khatib est un petit rebelle du rock punk/garage. Féroce et mauvais garçon, le gars est positivement timbré.

Bon, et sinon y a aussi plein de bars en ville…

Samedi

Passe prendre un petit déj’ en ville avant d’aller faire du shopping chez Underground Shoes (notre concours du mois dans notre magazine #31!)…

En soirée, tu ne peux pas passer à côté du second anniversaire du chaleureux pub le Ennert de Steiler. Une soirée complètement folle de 20h à 3h avec un gros line up aux platines: Deez Daze, Khalid Ralitt Bartholomé, DJ BUICK aka Fritz, Mark Netty, The Blondies et The Moule Phenomenon! Tu peux aussi t’embarquer pour un bon concert de rock Psyché à la Rockhal avec le guitariste et chanteur Steven Wilson, from UK. Membre fondateur du groupe Porcupine Tree, quatre fois candidat aux Grammy Awards, le multi-instrumentiste se pose un peu à Esch pour poursuivre sa tournée européenne. Il vient déballer quelques titres de son quatrième album Hand. Cannot. Erase. A la Kufa, se profile avec le trio André Mergenthaler (violoncelle), Naser Halayqa (oud et vocal) et Bahnam Hassani (percussions), une soirée de Solidarité avec la Palestine. Une découverte d’un tout autre horizon. L’Atelier met à l’honneur la pop rock de Juli. L’un des groupes les plus prolifiques d’Allemagne ces dix dernières années. Porté par un single phare, Perfect Wave du disque Es Ist Juli, le groupe est créatif et absolument bon. Découvrez-le avec leur quatrième album Insel qui raconte une nouvelle étape dans le parcours du groupe.

Mais tu ne pourras définitivement pas louper le crunch qui se joue samedi à 17h entre les XV de l’Angleterre et la France. Va voir dans un pub (genre l’Urban ou l’Irish si tu es à Metz, on ne sait jamais), on y sera! Et, allez les bleus!

Dimanche

Ho non! Pas déjà dimanche!