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«Mon sport est vraiment respecté ici»

Texte : Raphaël Ferber
Photos: Romain Gamba

Si tu ne le sais pas encore, le Luxembourg abrite le meilleur flatlander du monde, Viki Gomez. On l’a rencontré récemment pour un shooting aux Rotondes, où il était venu à la cool avec son BMX de compèt, couleur or, qu’il emmène un peu partout dans le monde. Entre deux tricks, l’Espagnol a partagé quelques fragments de sa vie avec nous.

Quand et pourquoi es-tu venu vivre au Luxembourg?

J’ai débarqué au Luxembourg il y a quatre ans. La raison, c’est que ma femme est Luxembourgeoise. Vu ce que je fais dans la vie, je suis assez flexible. Je peux vivre partout à partir du moment où j’ai la possibilité d’être sur mon vélo tous les jours et qu’il y ait un aéroport pas trop loin. J’aime vraiment ce pays, je me suis fait de nombreux amis luxembourgeois! Beaucoup aiment l’Espagne, du coup, j’ai pu créer une bonne connexion avec eux. Ils sont très amicaux! En plus, le Luxembourg est un pays qui aime le vélo. Mon sport et mon travail sont vraiment respectés ici.

D’où vient ta passion pour le BMX?

Elle est née en 1995, lorsque j’ai vu un tas de gars au Retiro Park de Madrid. J’avais 14 ans à l’époque et j’ai adoré le style de vie que dégageait le BMX Freestyle. Je me sentais bien, ça me plaisait de sentir que je faisais quelque chose dans le monde! Je roule toujours pour les mêmes valeurs, même si aujourd’hui, cet esprit a disparu un peu avec internet: les gens manquent de plus en plus d’identité, de nos jours. Je suis vraiment reconnaissant d’avoir fait partie de cette époque pendant laquelle plusieurs domaines tels que le hip hop, le punk rock et le skate ont pu se développer et grandir ensemble.

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Quels sont les plus beaux moments que tu as vécus jusqu’à maintenant ?

Je crois que je peux souligner ma victoire aux X-Games européens à Barcelone, j’avais gagné beaucoup d’argent! J’avais seulement 19 ans à l’époque. Quand j’ai appelé mes parents, ils étaient très fiers de ma réussite. Je retiens aussi ma victoire au «Red Bull Circle of Balance» à Kyoto, au Japon. C’était la troisième fois que je le remportais. Mais le moment le plus fort, je l’ai sans doute vécu l’année dernière en gagnant les Championnats du monde puis en demandant ma femme en mariage juste après être monté sur le podium. En fait, je devais gagner pour être sûr qu’elle me dise oui !

Quels sont tes prochains objectifs?

À ce stade de ma vie, je veux donner quelque chose en retour au monde en me servant de mon expérience et des connexions que j’ai pu créer dans les 66 pays que j’ai pu visiter, lors des 21 dernières années. Je travaille sur quelque chose en ce moment mais je ne peux encore rien révéler pour l’instant. Mon objectif principal est de motiver et d’inspirer les gens à aller au-delà de leurs limites! Le monde m’a tant donné… Maintenant, il est temps de donner à mon tour. Mais je vais continuer la compétition. En ce moment, je suis numéro 1 au classement des championnats du monde, donc je vais essayer de me maintenir à ce niveau-là !