Françoise Folmer, les grands enjeux écologiques
A quelques mois de la COP21/CMP11, la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, «pour un accord universel sur le climat», chez Bold, nous voilà boostés par des thèmes, dans l’ère du temps, particulièrement sensibles, filant droit vers les problématiques actuelles que sont celles de l’écologie, du développement durable, de la «Green Attitude». Enjeu politique majeur, l’écologie est aujourd’hui malmenée par une propagande partisane, alors qu’elle devrait être une thématique rassembleuse, un point capital à traiter prioritairement, pour que chacun puisse y être sensibilisé. A l’heure où la détérioration de la planète est en marche, la palabre n’est plus d’actualité, il faut agir. Il est temps de participer à la sauvegarde de notre planète en s’inspirant des initiatives et modèles écologiques. Pour se faire, tentons de comprendre les grands enjeux écologiques de notre ère.
– Quels sont les grands enjeux écologiques de notre décennie?
Face à la menace du réchauffement climatique, la politique énergétique joue un rôle de plus en plus crucial. Une autre priorité reste la réduction de la pollution de notre environnement et la protection de la nature et de l’eau.
– Quelles solutions existent pour pallier aux problèmes écologiques majeurs?
En ce qui concerne le changement climatique, des efforts considérables sont nécessaires au niveau de la politique internationale ainsi que nationale: il faut un changement radical et rapide de la politique énergétique avec des mesures concrètes visant l’efficacité énergétique, càd une réduction considérable de notre consommation d’énergie et le recours aux énergies renouvelables. la conférence des Nations unies COP21 début décembre à Paris constituera une étape cruciale, car elle devra aboutir à un nouvel accord international sur le climat avec des objectifs ambitieux et contraignants.
L’impact de l’environnement sur notre santé est immédiat: la pureté de l’air, la protection des eaux et de l’eau potable, des aliments de haute qualité sans pesticides et OGM. Il faut donc agir au niveau politique pour empêcher le franchissement des seuils de tolérance de l’homme et de la nature. L’actuel gouvernement accorde une attention particulière à la préservation de notre environnement et s’engage activement à l’amélioration de la qualité de l’eau potable.
– Comment faire pour adopter une attitude responsable?
Chacun de nous peut contribuer individuellement à protéger et améliorer notre environnement en modifiant ses habitudes: réduire sa consommation d’énergie, acheter des aliments biologiques et régionaux, utiliser les transports en commun ou miser sur la mobilité douce pour ses déplacements, ne pas gaspiller et éviter des produits pouvant polluer notre environnement. L’Etat et les administrations publiques doivent jouer un rôle précurseur dans la gestion de leurs affaires, mais doivent également fixer le cadre politique et règlementaire nécessaire.
– Vers quels organismes se tourner au Luxembourg pour en savoir davantage?
Le Ministère du Développement durable et des Infrastructures avec le Ministère de l’Environnement est une des adresses officielles pour toutes les informations nécessaires à la protection du climat ou de l’environnement: on trouve par exemple sur son site internet des informations sur les subsides pour soutenir des investissements dans l’efficacité énergétique des habitations ou sur les pesticides etc.
D’autres organismes sont des associations actives dans l’environnement – natur&ëmwelt, Mouvement écologique, Fairtrade Lëtzebuerg… il y a en outre de plus en plus de citoyens se regroupant dans des coopératives visant la réduction de la consommation d’énergie fossile, la reconstitution d’une économie locale et soutenable (transition minett par exemple).
Françoise Folmer, Présidente du parti déi gréng
