Khalif Tahir Thompson laisse bouche bée chez Zidoun-Bossuyt
Artiste très en vue reconnu pour son style puissant, qui repense les traditions du portrait et de la narration, Khalif Tahir Thompson était de passage à Luxembourg ce mardi 26 septembre. La galerie Zidoun-Bossuyt accueille en effet son premier show solo européen jusqu’au 28 octobre…
Actuellement membre de la Yale University School of Art ou il poursuit sa maîtrise en peinture et gravure, Khalif Tahir Thompson réalise des œuvres monumentales et fortes, colorées et empreintes d’héritage culturel, qui intègrent à la fois la peinture, le dessin, le collage, la gravure et la fabrication de papier. Sa pratique explore les notions de soi à travers les champs de la race, de la sexualité et de la spiritualité. Un travail qui lui a déjà permis d’obtenir son diplôme des Beaux-Arts au prestigieux Purchase College, et d’obtenir une bourse au sein, entre autres, de l’EFA Robert Blackburn Printmaking Workshop à New York.
Un parcours fulgurant, qui l’étonne encore lui-même, comme lorsqu’il nous confie avec un candeur déconcertante : « Lorsque j’étais grad student, c’est à dire il y a peut-être cinq ans, que je me retrouverais à Yale dans la même classe que gens que j’admire comme Jennifer Parker, je n’y aurais pas cru un instant. C’est encore complètement dingue pour moi ! ». Originaire de Brooklyn, Khalif partage son temps entre les Queens, où il réside avec son partenaire, et le Connecticut où il passe actuellement les derniers modules en vue de l’obtention de son diplôme de Yale. « Tout devrait bien se passer si j’arrête de voyager tous les deux jours comme ces derniers temps ! Les professeurs m’attendent clairement au tournant, mais c’est un tel plaisir de faire découvrir mon art au-delà des États-Unis…».
L’artiste est représenté de manière exclusive par la Galerie Zidoun-Bossuyt, qui l’a repéré très tôt dans son ascension, et où il présente donc – à Luxembourg, jusqu’au 28 octobre – sa première exposition personnelle en Europe. À cette occasion, l’espace de la galerie a, comme souvent, été complètement repensé autour du travail de l’artiste, avec des grands salons vintage, de la tapisserie et des breloques aux murs qui font écho à la nostalgie colorée qui figurent sur la quinzaine d’oeuvres grand format ornant ces mêmes murs.
Un concentré de news culture, de bons plans lifestyle, de reviews et d’exclus en une newsletter BOLD chaque mercredi ? C’est en un clic avec ce lien !
