La voie royale de Queens of the Stone Age

Les Californiens de « QOTSA » ont quitté leur ranch américain pour une incursion sur le Vieux Continent et ont reçu un accueil royal ce dimanche dans la grande salle de la Rockhal. Quelque 6000 personnes s’étaient déplacées pour l’occasion. Nos experts live Carl et Thib nous racontent l’ambiance torride du concert…

Forts de leur huitième opus avec In Times New Roman…, nos chouchous de Queens of the Stone Age nous reviennent en très grande forme en cet automne, après une récente traversée du désert pour son leader charismatique Josh Homme due à des déboires personnels. Et le public répond à l’appel puisque le concert de ce dimanche était quasi-sold out, dans la grande salle de la Rockhal. L’ «Elvis roux» – aux tempes tout de même fort grisonnantes du haut de ses cinquante piges passées – et son gang entendaient bien y défendre leur petit dernier, mais aussi nous rejouer quelques tubes dont le public raffole. 

Et ça démarre au quart de tour puisque le groupe envoie Regular John et No One Knows en guise de mise à feu de la fusée QOTSA. L’audience est déjà sur orbite en moins de cinq minutes et, loin de redescendre, le concert gagne en intensité tout au long du set. Il faudra néanmoins attendre le cinquième titre pour avoir un morceau du dernier album avec Emotion Sickness. Son riff saccadé et puissant dans un mid-tempo ravageur fait mouche…

Le reste de la performance est dans la même veine. Le guitariste Troy van Leeuwen est toujours aussi élégant dans son costume trois-pièces tandis que le jeune bassiste fête son anniversaire sur la scène eschoise. Le batteur possède toujours une frappe titanesque en plus d’être métronomique. Josh, quant à lui, affiche une forme olympique et descendra même dans la fosse pour blaguer avec le public. Un fan effaré se voit demander le titre qu’il veut entendre. Probablement sous le coup de l’émotion, les mots lui manquent et c’est le public qui lui viendra en aide en hurlant le hit In The Fade à l’unisson. On a bien ri.

Le rappel mettra tout le monde d’accord et confirmera clairement le statut de superstars du rock pour le groupe fondé en 1996 sur la côte ouest des USA. Le final avec Go with the Flow est d’une intensité rare et résonne encore dans nos têtes à l’heure où nous rédigeons ces quelques lignes. QOTSA continue de tracer sa voie royale et c’est tant mieux.

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