Quelques festochs à moins de 250 bornes de chez nous!
Photo (c) Dorian Jespers - Dour Festival
Alors que les théâtres ont clôturé leur saison, que les centres d’art contemporain attendent la rentrée pour envoyer du lourd; mention spéciale quand même pour le Mudam et son expo’ Eppur Si Muove qui s’ouvre le 9 juillet; que les grandes salles tournent un peu au ralenti; malgré quelques superbes concerts entre Santana et Snoop à la Rockhal ou Damian Marley et Gary Clark Jr. à l’Atelier; cet été un florilège de festoches sont au programme. On te l’fait chronologiquement, histoire que tu puisses t’organiser…
Le Rock-A-Field, à Roeser, les 3, 4 et 5 juillet. 20 km / 0h 25 min. 10ème édition du fumant festival de Roeser qui pour souffler ses dix bougies, s’entoure d’une tripotée de mastard de la scène musicale actuelle. Le Rock-A-Field met le paquet en invitant à se joindre à la boum les britanniques de Muse, qui vont sûrement nous patater du Uprising, du Starlight, ou leur petit dernière Psycho (sur Drones)… Egalement de la partie, le mythique Wu Tang Clan, Kraftklub, Bastille, Rise Against et les extraordinaires types de Alt-J en tête d’affiche. Derrière, complètent le casting, le prod électro montant Gramatik, le très bon Alexander Ridha alias Boys Noize et son électro puissante, les planants belges de BRNS, les étonnants Eagles of Death Metal, les français de Skip the Use et nos chers amis du cru luxembourgeois Mutiny on the Bounty (entre autres)…
Le Rock um Knuedler, à Luxembourg-ville, le 12 juillet. 0 km / 0h 0 min. Rendez-vous incontournable à Luxembourg depuis plus de 20 ans, la programmation, à l’initiative du LCTO, se veut pop et rock. Dans un cadre urbain, en plein cœur de la capitale grand ducale, blotti sur la Place Guillaume II et le Place Clairefontaine, le Rock um Knuedler t’invite (oui c’est gratis!) à profiter d’une vingtaine de concerts sur trois scènes différentes. Pas mal de groupes luxembourgeois, qu’on connaît bien ou moins, font de ce festival un petit tremplin national. Sur la Lion Stage, on pourra entendre District Seven, les rockeurs de My Own Ghost, la pop rock de Tuys, le rock arraché des Surf Cowboys, Seed To Tree et son indie folk pop, Irina, et finalement en tête d’affiche, le moins drôle de cette scène, Anastacia. Bon on n’est pas comme ça, on retire! De l’autre côté, sur la Holy Ghost Stage, tu as les métaleux de Elysian Gates, le rock plein de riffs de The Filthy Broke Billionaires, l’alternatif rock de Communicaution, The Barcodes, les montants Mutiny on the Bounty et le hard rock de Porn Queen. Sur la scène de la place Clairefontaine, Only 2 Sticks, Five Cent Cone, Go By Brooks, The Tame and The Wild, Urchin Dukes et pour finir Lata Gouveia.
Dudelange on Wheels, à Dudelange, 17, 18 et 19 juillet. 22 km / 0h 25 min.
18ème édition pour ce festival urbain bien ancré dans le pays. Des contests BMX Park Am, BMX Park Pro, Dirt MTB, Inline, Streetboard et Game of Skate qui le soir venu se transforme en festival mêlant musique et graff. Côté line-up le vendredi l’ambiance oscillera entre Hardcore, Rock’n’Roll et Métal avec Any Given Day, Atmospheres, Rising Anger et Iron Wolf. Samedi le ton change et c’est une scène plus électro hip-hop qui s’installe avec le français Tha Trickaz (DJ/Tricknology), DJ Mike Rock (Electro Rock), Stunnah du Hip-hop allemand, Corbi du Hip-hop luxo et The Barcodes du rock made in Grand-Duché.
Dour 2015, à Dour, du 15 au 19 juillet. 250 km / 2h 20 min.
Mythique festival de Belgique, Dour est un truc qu’on fait au moins une fois dans sa vie. Un festival qui te marque, qui te boxe, qui t’en met plein les mirettes, plein le foie, plein la caboche, pour certain plein les narines et d’autres plein les poumons. Bref, depuis 1989, le Festival Dour accueille chaque année des centaines de milliers de fêtards et d’amoureux de musique, sous cinq jours, de 12h à 5h du matin. 2014, encore, avait fini comme l’année des records avec 195 000 festivaliers et 38 000 campeurs, une ambiance exquise au milieu de la campagne belge qu’on gage aussi bonne cette année. Impossible de citer le line up intégral, on te laissera voyager sur le site comme on l’a fait. Mais note que les huit scènes réservent leur lot de têtes d’affiche et de perles rares. En vrac, 2manydjs, C2C, Flume, Jungle, Ms. Lauryn Hill, SBTRKT, Snoop Dogg, Guts, Chinse Man, CocoRosie, Dub Fx, Modeselektor, Nina Kraviz, The Bloody Beetroots, Damon Albarn & Oxmo Puccino, seront là…
Le Capital Sound (anciennement Food For Your Senses), à Luxembourg-ville, du 24 au 26 juillet. 0 km / 0h 0 min.
Alors que le Food For Your Senses 2015 peinait à trouver un lieu d’accueil, voilà que le festival se transforme en Capital Sound. Un évènement qui garde l’âme et l’objectif du FFYS. Concerts, expo, gastronomie, ce nouveau festival promet un moment intense et diversifié. Rendez-vous vendredi 24 au De Gudde Wëllen, samedi au nouvel EXIT07 la Rotonde 2 (soirée gratuite pour les détenteurs d’un ticket FFYS 2015) et dimanche aux deux Rotondes. 17 groupes sont alignés pour envoyer du pâté pendant ces trois jours dantesques. Au programme, les londoniens de Cristobal & The Sea, l’électro sexy de AV AV AV, le luxembourgeois Napoleon Gold, le rock alternatif de Hundreds, le space rock de Cyclorama, Monophona, la Down-Tempo de Monophona, l’électro expérimentale de Sekuoia, l’atmosphèe planant de WallAce Dice, When Airy Met Fairy le groupe mené par Thorunn Egilsdottir, le blues de Batsoids, la pop de Wanda, le complexe Jack Garratt, l’électro jazzy et dub de DillenDub, le Rock&Roll Sixties de Birth of Joy, le jeune blues man Jesper Munk, les euphoriques Natas Loves You et enfin les Mighty Oaks. Côté artiste plastique, Aurore Scotet vient de Bruxelles, l’univers coloré de Lynn Scheidweiler, les peintures murales de Joël Rollinger, le travail sur la psyché humaine de Christelle Quinton, la luxembourgeoise Tatjana Neu, les profondes images du belge Kevin S. Hyde, les peintures de Chantal Maquet, la designer Lucie Majerus, l’univers électrique de Jen Lopes, Dirk Kesseler et son univers entre graphisme et graffiti, la jeune Delphine Jacques, le travail d’Olivier Hoffmann, les vidéos de Laure Gervais, la peinture de Martina Diederich, l’autodidacte Rol Backendorf, les dessins de Fabienne Damoiseau, les images slowmo de Caroline Zirves, et l’artiste pluridisciplinaire Matthias Witt.
L’Esperenzha!, à l’abbaye de Floreffe, 31 juillet, 1er et 2 août. 176 km/ 1h 45 min.
«Un festival musical pluriel, résolument festif et engagé!». Festival Worldmusic par excellence, plutôt mainstream avec une programmation éclectique de grosses stars en passant par des artistes montants ou peu connus. Posé royalement au beau milieu des jardins de l’Abbaye de Floreffe, depuis 2002 l’Esperenzah! Partage avec la foule des valeurs de tolérance, de respect, d’égalité et de découverte. En innovant chaque année dans ce sens, le festival se positionne comme alternatif et veut montrer l’exemple. Gestion des déchets, défense de valeurs humanitaires, ici on milite et on écoute du bon son au gré des bières qui coulent à flot. Avec près de 46 000 festivaliers l’année dernière, le festival belge se positionne à une place intéressante et justifie parfaitement son joli line-up et une programmation entre ciné et arts de rue. Tu y croiseras un tas de grands noms qu’on ne présentent plus, Asaf Avidan, Melody Gardot, Alpha Blondy, Chinese Man, Nneka, John Butler Trio, Gramatik, The Avener, Massilia Sound System, Biga*Ranx, Ibeyi, Faada Freddy,
https://www.youtube.com/watch?v=bXhTn3G53_E
Le E-Lake, à Echternach, 7, 8 et 9 août. 33,3 km / 0h 30 min.
Né en 1983 à l’initiative des jeunes d’Echternach qui manquent d’attractions dans la région. Bercé pendant toutes ces années par la devise «Agir pour la Jeunesse!», le E-Lake s’adresse aux amateurs de musique en tout genre, et réunit une flopée de jeunes de tout le pays. Un festival organisé par les jeunes, pour les jeunes, gratuit et sans concession. Trois jours de folie avec un jeudi bourré aux hormones grâce à Emil Bulls (Rock/Metal), SDP de Berlin (Pop), Nasou (Raggamuffin), Luceed, et Moof. Le vendredi, la programmation s’étoffe et change de style, avec H-Blockx, 257ers (Hip-hop), Curse (Rap), Itchy Poopzkid (Punk Rock), Versus You (Punk Rock), Elysian Gates (Rock) de Luxembourg, Lost In Pain (Métal old school), Fluyd et Mean to You (Métal Grunge) sur la scène principale. De Läbbel, Fatoni (Hip-hop), Los Duenos (reggae ska), Brous One (Hip-hop), Inclusion (Hip-hop Jazz), Riot Reef (Ska Punk), Dj Blueprint (DJ’ing) sur l’Urban Stage by de Läbbel. Le samedi, on tombe dans l’euphorie totale avec une programmation hyper club, Umek (DJ électro), Julian Jordan (Techno Dance), Tom Novy (House), Andy B Jones (House), Yenn (Electro), Tasso et TT Hacky, Fränky de Reuter, SAV sur la scène by Globalux.
Last Summer Dance, à Erpeldange sur Sûre, 29 et 30 août. 35 km / 0h 40 min.
Pour cette troisième édition, voilà que les types de Melting Pot, l’association porteuse du projet, déménagent dans le Schlasspark de la Nordstad à Erpeldange dans le nord du pays, entre Ettelbruck et Diekirch paraît-il. Deux jours de programmation pour ce petit festival qui d’année en année dépasse ses objectifs. Un programme qui se dénivèle entre musique, expos, ateliers, films, scène ouverte et un marché de produits du monde, organique, végétarien, fairtrade et surtout délicieux… Côté concerts on aura le plaisir de découvrir l’alternative pop de Konobo, le reggae punk de The Disliked issu du cru luxembourgeois, la pop de Down Town, les allemands de Forks In The Snow qui joueront une petite pop-folk, la musique du monde de Santaï en 100% acoustique, DillenDub encore.