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White Lies : un air de vacances

Texte : Pamela Mango
Photos : Carl Neyroud / Deadly Sexy Carl
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Mercredi, c’est toujours un peu la déprime. Le weekend est encore loin et on est déjà fatigués de ces trois jours passés à bosser. Pourquoi ne pas se changer les idées ? Du coup, pour se remonter le moral, nous nous sommes rendus à l’Atelier pour aller voir White Lies, qui font actuellement la promotion de leur nouvel album, Five, sorti le 1er février 2019. Les british se sont fait connaitre en 2008, avec leur single Death, nommé à l’époque “Hottest Record in the World”, et depuis ils font sensation dans le milieu, bien souvent comparés à des groupes comme Editors, Interpol et même Joy Division.

C’est donc avec honneur et privilège que nous avons assisté à ce concert qui aura tenu toutes ses promesses. Qu’avons-nous donc eu à retenir de cet événement ? La suite c’est par ici…

Pour commencer la soirée, quoi de mieux qu’une belle découverte ? S’il y a bien une chose que nous aimons ici à la rédaction, c’est les belles surprises. Boniface, tout droits venus de Winnipeg au Canada, auront su donner une belle performance. Même si ces messieurs avaient l’air bien jeunes, et le chanteur un tantinet timide, leur musique est très mature, et on ne serait pas surpris de les retrouver bientôt eux même en tête d’affiche. Nous vous les recommandons vivement !

À 21 heures, c’est avec un grand sourire aux lèvres, qu’Harry McVeigh, chanteur et guitariste des White Lies, s’installe sur scène avec ses bandmates Charles Cave bassiste et Jack Lawrence-Brown batteur et claviériste. Ils débuteront leur set avec « Time to Give », et le public est directement emballé. S’en suivent Farewell to the fairground et There goes our love toujours dans cette même dynamique. Les jeux de lumières se combinent bien avec la musique.

Avec Is my love enough ? c’est comme si l’été avait débarqué avant l’heure ici à l’Atelier. L’atmosphère est légère, fraîche et tout le monde danse et crie pour montrer à quel point le groupe rempli son rôle à la perfection.

On aura pu entendre sept morceaux de ce nouvel album et autant dire qu’ils auront aussi fait leur effet. La guitare est saisissante, la basse puissante et les sons électroniques enjolivent le tout avec harmonie. Le premier round aura duré le temps de 16 morceaux, et le rappel 3. C’est donc un set bien copieux que nous avons consommé sans modération. White Lies nous aurons montré qu’il est essentiel d’avoir une bonne symbiose au sein du groupe, en tant que spectateurs, on est tout de suite pris dans ce groove des années 80 parfaitement équilibré.

On aura pris notre pied jusqu’à la dernière note. À quand le prochain ?