La Belle et la Bête en création mondiale à Metz
L’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz présente une création chorégraphique inédite autour du célèbre conte La Belle et la Bête, du 14 au 17 mars. Sur une musique originale d’Anthony Rouchier, avec Johanne Sauzade et Aurélien Magnan dans les rôles-titres…
« Avec La Belle et la Bête, je fête en quelque sorte mon jubilé, j’ai 50 ans et c’est ma 50e création musicale pour la danse… En repensant La Belle et la Bête à travers le prisme de Mendelssohn et Schubert qui nous ont inspiré la base de l’histoire, j’ai voulu tisser une toile sonore où la richesse mélodique de l’époque romantique rencontre la musique du 21e siècle » : voici la promesse très séduisante d’Anthony Rouchier à propos de cette nouvelle création de l’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz.
L’argument, on le connait toutes et tous, que ce soit grâce à Disney, à Jean Cocteau ou à Bill Condon : une jeune femme, la fameuse Belle, se sacrifie pour sauver son père, condamné à mort pour avoir cueilli à son intention une rose dans le domaine d’une terrible Bête. Elle se propose de prendre sa place et se rend au château. La Bête tombe sous le charme de la Belle, qui finit par trouver de la beauté en lui et par l’aimer, libérant ainsi le jeune et beau prince du sortilège dont il était victime. Une rencontre bouleversante entre deux êtres transcendés par l’amour, et agrémentée d’objets parlants au caractère bien trempé…
Pour orchestrer cette création maison interprétée par le Ballet de l’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz, c’est donc le musicien et compositeur Anthony Rouchier – aka A.P.P.A.R.T – qui a été choisi. Formé au Conservatoire National de Nice et au C.I.R.M (Centre International de Recherche Musicale), puis en Musicologie à l’Université de Nice Sophia Antipolis, il fusionne aussi bien le tango, la musique électronique, le rock et la musique classique avec un tropisme assumé pour la musique de films et de spectacle vivant. Ses références : de Jerry Goldsmith à Stravinsky d’Aphex Twin à Cliff Martinez…
À la chrographie, on retrouve Julien Guérin, chorégraphe aux nombreuses créations, dont déjà La Princesse de Clèves avec le Ballet de l’Opéra Théâtre de l’Eurométropole de Metz en 2022. Parmi ses autres travaux récents : Miniatures pour Arles Youth Ballet Company, présenté au festival international de Danse de Miami ; Un hiver à Majorque pour la même compagnie, Poétique de la Relation avec le Conservatoire de Nantes présenté au Centre Chorégraphique National et plus récemment encore Ad vitam aeternam pour les étudiants du conservatoire professionnel de Barcelone et La Jeune Fille et la Mort pour le Carolina Ballet à Raleigh aux États-Unis…
« On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux », disait Saint-Exupéry dans Le Petit Prince ; si ce motto est on ne peut plus applicable à La Belle et la Bête, on espère bien s’en prendre plein les yeux avec cette nouvelle adaptation messine !
Informations pratiques et tickets ici.
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