Touareg R eHybrid : la polyvalence en plus
Dans la cour des Titans, Bold a testé le nouveau Touareg eHybrid de Volkswagen. Uniquement proposé dans cette version rechargeable, l’esthétique de ce porte-drapeau du constructeur allemand lui permet toujours de remporter un beau succès d’estime ! Voyons cela en détail…
La dernière version du SUV de Volkswagen était bien sûr très attendue par les aficionados des véhicules de la marque. Et la version « R » lui permet naturellement de faire face à la concurrence, Mercedes GLE, BMW X5 et autre Volvo XC90. S’il y a bien une chose qu’on doit laisser au constructeur, c’est qu’il a le chic pour faire évoluer sa flotte tout en préservant son identité. C’est, encore une fois, le cas aujourd’hui avec un Touareg résolument en phase avec son époque, mais dont l’ADN est totalement reconnaissable. La clientèle n’est pas franchement chamboulée et c’est une stratégie judicieuse qui facilitera sans doute l’abandon de la version diesel. Où ça coincera peut-être un peu, c’est au moment de l’addition qui affiche un montant à 6 chiffres. Au premier coup d’œil, je me suis demandé si ce budget était bien raisonnable. On l’aura compris, pour s’offrir un Touareg R, il faut avoir les moyens, mais je vais cependant tenter de vous expliquer pourquoi, petit à petit, je me suis laissée séduire. Dans le secteur automobile, comme ailleurs, on n’est pas à l’abri d’un coup de cœur !
Le design sous la loupe
En arrivant dans le parking, où le véhicule m’attendait parmi d’autres, je me suis presque intuitivement dirigée vers lui. Il s’en dégageait à la fois une impression de déjà vu et une impression de modernité. Clairement, les designers ont travaillé au scalpel et pas la hache. En effet, le bouclier avant et la calandre ont subi quelques ajustements, mais c’est plutôt subtil et, personnellement, ça me convient parfaitement. Le véritable changement se situe avec l’arrivée d’un bandeau lumineux à l’arrière et d’un logo VW éclairé. Ce dernier point peut sembler anecdotique, mais c’est pourtant une première en Europe puisqu’il a fallu attendre que la réglementation l’autorise. Au niveau des optiques, ça déménage davantage grâce aux phares avant matriciels à leds. Quelques 38.000 leds offrent un éclairage de pointe qui s’adapte, par exemple, aux véhicules arrivant en face ou aux dangers pouvant surgir sur le côté. Je dois bien avouer que je les ai à peine testés, étant donné que je n’ai pas franchement roulé de nuit, mais je pense qu’on peut faire confiance à la marque qui a voulu essentiellement miser sur les évolutions en matière d’équipements et de motorisation. Bonne nouvelle : cet équipement est fourni de série.
Un intérieur cinq étoiles
Perso, je suis assez fan de l’intérieur de la voiture. L’agencement est nickel. Mais ça, c’était déjà le cas sur les versions précédentes. Les finitions sont juste parfaites et soignées. Je suis parfois déçue, tant par trop de classicisme que par trop de bling bling inutile. Ici, l’équilibre est vraiment séduisant. On retrouve le grand écran central de 15 pouces, avec une meilleure résolution. Tout est très intuitif et bien configuré. La prise en main est un jeu d’enfant. Un bon point supplémentaire pour les finitions sellier bleu outremer qui contrastent merveilleusement avec le cuir. Oui, je sais, ce n’est qu’un détail. Mais le luxe est fait de détails. Côté confort, il n’y a rien à redire. Avec une position parfaite, on est prêt à enquiller les kilomètres avec euphorie. Oui, je n’exagère pas !
En route pour l’aventure
Puisqu’il faut sacrifier aux nouvelles normes, on se doutait que le nouveau Touareg ne serait disponible, en tout cas dans un premier temps, qu’en version hybride rechargeable. En ce qui concerne l’autonomie, Volkswagen annonce 49 km en mode 100 % électrique. Ça, c’est dans des conditions optimales. L’autonomie en cycle mixte peut, quant à elle, atteindre 810 km. Par contre, la consommation m’a semblé très correcte, surtout pour un véhicule aussi lourd. Côté sécurité, il faut noter que l’ESC (Electronic Stability Control) a été recalibré pour réagir lorsqu’une charge se trouve sur le toit. Le véhicule anticipe ainsi les réactions en fonction du centre de gravité. Pour ceux qui l’ignorent, ce système de contrôle évite les dérapages et améliore la motricité de la voiture. J’ai osé quelques belles accélérations, un peu d’offensive dans les virages.
Rien à dire, la voiture se comporte merveilleusement bien. Peut-on parler d’un véhicule sportif ? Hmmm, je vais donner une réponse de Normand. Elle se montre efficace, même sur la petite route accidentée que j’ai empruntée. Mais dans l’ensemble, son poids l’empêche sans doute d’être plus incisive, malgré sa puissance. Est-ce un handicap ? Non, pas vraiment. J’ai vraiment passé un excellent moment à son bord.
Conclusion
Volkswagen ne ment pas en affirmant que le Touareg est l’un des véhicules les plus modernes au monde dans sa catégorie. Grâce au Travel Assist, il est, par exemple, le premier modèle de la marque à bénéficier de la conduite assistée jusqu’à une vitesse de 250 km/h, dans les limites du système. Il ne se contente pas de réagir aux véhicules qui le précèdent, il s’adapte également aux limitations de vitesse et au tracé de la route (virages, ronds-points, croisement…). Si le prix ne vous effraie pas, faites un petit test avec ce SUV premium qui en a quand même sous la pédale.
+ Le confort zéro défaut
+ Les finitions intérieures très soignées
+ Son comportement sur la route
– Le poids
– Le tarif particulièrement élevé
– L’autonomie
Puissance: 462 ch (puissance du système)
Longueur: 4.902 mm
Prix: 101.570 €
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